Sainte
Marie, Mère de Dieu
1er janvier
l'avortement
« l'enfant
reçut le nom de Jésus, le nom que l'Ange lui avait donné avant sa conception. »
A époque du Christ, le taux de
mortalité infantile était très important, beaucoup d’enfants ne survivaient
pas plus de quelques heures ou quelques jours. Pour éviter, que les parents ne
s’attachassent trop au nouveau né, on attendait quelques jours avant que de lui
donner un nom ; on attendait 8 jours pour savoir s’il avait une chance
raisonnable de survivre.
Le taux de mortalité infantile a fort
heureusement baissé de nos jours en occident. Il n’est ainsi plus déraisonnable
de s’attacher à l’enfant, à lui parler, à lui donner un nom avant même sa
naissance après quelques mois de grossesse.
Cela ne veut pas dire que l’enfant
devient de nos jours un être humain plus tôt qu’autrefois. Ce serait évidemment
absurde de dire une chose pareille.
L’enfant, le futur enfant de Marie,
reçu son nom de l’ange « avant sa conception ».
Dieu connaît chaque être humain et l’aime
dès avant sa conception. Dieu aime chacun d’entre nous avant même de nous avoir
créé.
Quand l’homme et la femme
pro-craient, ils donnent la vie physique à un être, ils donnent à leur Créateur
les moyens de créer un être humain lorsque Dieu lui crée une âme.
L’Eglise ne tranche pas à la question
de savoir si création divine de l’âme et procréation naturelle sont simultanées.
Quand donc apparaît l’âme dans le corps : à la fécondation de l’œuf, à la
fin de la division cellulaire indifférenciée, au 8ème jour ou plus
tard ? L’Eglise ne le dit pas. Cela reste un secret de Dieu.
Mais ce qui est certain, c’est que
Dieu a un projet pour tout être et l’aime dès avant sa conception.
Et c’est pourquoi, toute vie doit
être traitée avec amour et respect par nous aussi dès avant sa
conception : on ne doit pas user de moyens malhonnêtes pour concevoir un
enfant et on doit protéger et honorer tout œuf humain fécondé.
Tout œuf fécondé doit être honoré
comme le réceptacle d’une âme à l’image de Dieu, qu’il est ou sera.
Toute atteinte volontaire à l’être
ici conçu est un crime odieux, contre Dieu.
L’Eglise ne cesse de nous rappeler ce
respect et cet amour que nous devons à toute vie humaine en ses commencements
même si nous ne la voyons pas encore. L’avortement, qu’elle que soit le stade
de la grossesse, est un meutre, un cas de péché grave c’est-à-dire nous
séparant fatalement de Dieu.
Pour nous aider à en prendre
conscience, l’Eglise frappe d’excommunication latae sentenciae i.e.automatique, toute personne qui le sachant,
commet, encourage, participe d’une quelqonque manière que ce soit à un
avortement.
Je rappelle, qu’une excommunication
n’est pas une condamnation de la personne mais un jugement porté sur un acte
commis. L’excommunication, qui peut être levée,
a valeur thérapeutique pour aider la personne atteinte à reconnaître la
gravité de son péché et à s’en amender afin d’être sauvée.
Nous fêtons aujourd’hui Marie, mère
de Dieu.
Demandons à Marie de prier
-
pour
nous qui avons eu la chance de pouvoir vivre pour louer Dieu ;
-
pour
toutes les personnes qui souhaitent avoir un enfant et ne le peuvent ;
-
pour
toutes les personnes, pour toutes les femmes, ayant à accueillir dans leur
chair des grossesses pas toujours désirées, et pour celles qui font le
dramatique choix d’avorter ;
-
pour
les centaines de milliers de victimes chaque année de l’odieux génocide moderne
contre les enfants non encore nés ;
Que Dieu nous aide à aimer la vie, à
l’aimer lui qui est la vie.
AMEN
.
Évangile de Jésus
Christ selon saint Luc (2, 16-21)
Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent
Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Après l'avoir
vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et
tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant,
retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers
repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient
entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision,
l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'Ange lui avait donné avant sa conception.