Fête du Saint Sacrement

 

Vêpres solennelles avec adoration du Saint Sacrement

 

 

Ceci est mon Corps qui est pour vous.

 

Le sacrement de l’eucharistie est fait pour nous, pour la rémission de nos péchés et surtout pour notre sanctification : lorsque nous mangeons le corps du christ, lorsque que nous l’assimilons comme nourriture, c’est nous qui sommes assimilés au corps du Christ , qui devenons toujours plus le Corps du christ.

 

Le Christ est réellement et corporellement présent dans l’eucharistie sous l’apparence extérieure du pain et du vin. Et Dieu ne se donnant pas en partie mais toujours totalement, le christ est totalement présent sous chacune des deux espèces, communier à l’une d’elle, à une goutte ou une parcelle de l’une d’elles, c’est communier à la totalité du corps du Christ.

 

Cette communion nous incorpore au Christ. C’est pourquoi nous disons que si l’Eglise fait l’eucharistie, c’est aussi l’eucharistie qui fait l’Eglise, corps du Christ. En cela, l’eucharistie est bien le sacrement par excellence de notre sanctification, le Saint Sacrement.

 

 

Nous vénérons aujourd’hui tout spécialement ce saint sacrement. Nous le contemplons.

Mais il est avant tout donné pour être mangé.

Si nous le conservons dans nos églises en dehors de la messe, ce n’est pas tant pour l’adoration que pour pouvoir le donner en urgence à un éventuel mourrant comme viatique, comme aide au passage vers Dieu : l’eucharistie nous est donné pour notre salut, pour la vie éternelle, elle est remède d’éternité.

L’eucharistie n’est pas donnée pour l’adoration. Mais, « puisque le sacrifice eucharistique est la source et le sommet de toute vie chrétienne, on recommande vivement la dévotion, aussi bien privée que publique, envers la sainte eucharistie, même en dehors de la messe. » n° 79

 

Le culte du Christ présent dans l’eucharistie est ainsi un moyen privilégier pour mieux accueillir les grâces reçues en communiant et pour ceux qui ne pourraient pas communier, elle est un autre chemin offert à la divinisation : non plus par assimilation mais par contemplation : « alors nous serons semblables à Dieu parce que nous le verrons tel qu’il est » dit St Jean (1Jn3.2) ; la contemplation du corps eucharistique du Christ nous donne un avant-goût de la glorieuse contemplation céleste de Dieu.

 

Sachons donc profiter de ce moyen que Dieu nous donne de le rejoindre. Rendons grâce à Dieu pour le don de l’eucharistie.