Dimanche 23 juillet 2006

16ème dim. TO

 

Paix sur Israël !

 

« sous son règne, le royaume de Juda sera sauvé, et Israël habitera sur sa terre en sécurité. Voici le nom qu’on lui donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice ».

Dixit le prophète Jérémie.

La situation actuelle en terre sainte, situation qui n’est pas nouvelle malheureusement, ferait passer Jérémie pour un faux prophète.

 

Israéliens et palestiniens aspirent à la paix et à la justice. Ils y ont droit, mais qu’est-ce que ça change ?

Etre égaux en droit, libres et en paix en droit, cela peut ne rester qu’un vœu pieux, enfermé dans un code ou une constitution théorique. Le droit ; s’il ne veut pas rester une utopie ou un mensonge doit s’exprimer en acte.

 

Mais à tous, Israéliens et palestiniens, ils manquent un roi, un berger. « mes brebis se sont égarés et dispersées » dit le Seigneur à Jérémie.

Jésus « fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger ».

 

J’ai bien peur que tant qu’ils n’auront pas trouvé le berger, que tant qu’ils n’auront pas conscience de faire tous partie d’un même troupeau, la guerre durera sans fin autour d’Israël.

Sans berger, les brebis deviennent des loups qui s’entredévorent.

 

Et, de vrai berger, de berger capable de leur apporter la paix, il n’y en a qu’un et c’est le Christ Jésus.

Comme nous l’a redit saint Paul, « c’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine » « Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la paix » « en sa personne, il a tué la haine ».

 

Le Christ est notre paix, la paix du monde.

A chaque eucharistie, avant de recevoir son corps et son sang, nous échangeons la paix, sa paix, celle qui coule de son coté ouvert, celle qui déborde du calice. (c’est ce que symbolise le geste que je fais au dessus des saintes espèces avant que de donner la paix).

 

Le Christ est notre paix.

C’est au nom du Christ que la réconciliation est rendue possible en Afrique du Sud et ailleurs lorsque par malheur des chrétiens se sont entredéchirés.

 

Le Christ est notre paix. Il est la Paix.

Je crois que tant que le monde n’aura pas reconnu et accueilli véritablement le Christ comme son unique roi, son seul pasteur, nous ne connaîtrons jamais la paix.

 

Le Christ est notre Paix.

Connaître le Christ doit faire de nous des artisans de paix.

Etre membre de son corps nous fait participer à sa mission de paix. Ce qui est vrai du Christ doit l’être aussi de nous, les chrétiens : « Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches. »

Que par le Christ, que par notre témoignage de paix, « les uns et les autres », juifs et musulmans, païens et athées, se convertissent et aient avec nous « accès auprès du Père, dans un seul Esprit ».

 

AMEN