Jeudi 5 avril 2007
Jeudi Saint
voici l'agneau de Dieu
La première lecture, tirée du
livre de l’Exode, nous a donné à entendre l’institution de la fête de
Repas d’un genre particulier
avec du pain n’ayant pas eu le temps de lever, des herbes amères symbolisant
la dureté de l’esclavage et surtout l’agneau immolé.
Le dernier repas de Jésus
avec ses disciples est souvent présenté comme un repas pascal_ ainsi est-ce
chez Matthieu, Luc et Marc.
Mais si on y trouve la pain
azime, il y manque cependant le plus important : l’agneau.
En fait, l’agneau pascal, le
vrai, c’est Jésus. En Jésus, Dieu se donne lui-même en sacrifice, Dieu se donne
lui-même en nourriture. Jésus est le véritable agneau immolé. Il donne sa vie
pour nous.
Le dernier repas de Jésus
dans lequel il se donne à nous sous l’apparence du pain et du vin, anticipe le
don de sa vie qu’il nous fait sur la croix. C’est sur le croix que s’accomplit
véritablement le sacrifice pascal du Christ, l’agneau de Dieu. Saint Jean
écrira que Jésus meurt sur la croix à l’heure où l’on immolait les agneaux pour
Liturgiquement, nous
célébrons cette unité dans ce que l’on appelle le Tridium pascal. C’est une
seule et même célébration que nous vivons du Jeudi Saint jusqu’à
C’est en fait comme si nous
passions trois jours en prière, trois jours totalement consacrés au
Seigneur : nous voulons être auprès de
Lui dans sa passion pour ressusciter avec Lui dans sa Pâque.
Certes, nous n’allons pas
vraiment passer trois jours en prière dans cette église. Mais il y a plusieurs
formes de prière :
-
adorer le saint
Sacrement, réciter des prières
-
méditer
-
vivre le jeûne,
l’expérience de la libération de nos petites dépendances
-
vivre le partage
fraternel avec plus pauvre que nous
-
vivre le service
du frère avec l’humilité du Christ allant jusqu’à nous laver les pieds.
-
Etc.
Quoique nous fassions, tous
ce que nous faisons, faisons-le pour la plus grande gloire de Dieu, par amour
de Lui, par amour des hommes qu’il aime et nous en faisons chacun partie.
AMEN