Dimanche 24 juin 2007

Nativité de St Jean Baptiste

 

Le don de la vie

 

A la naissance d’un enfant, on sait généralement qui est sa mère.

Un doute peut exister éventuellement sur le père : il est convenu d’ailleurs de rassurer le prétendant au titre en reconnaissant plus ou moins systématiquement, et avec parfois beaucoup d’imagination, dans le bébé nouveau-né des traits de la lignée paternelle supposée.

 

Il revient alors au père de reconnaître l’enfant comme sien. Cela se fait en particulier par le don du nom ou du prénom pour ce qui est de la Bible et des cultures dans lesquelles il n’existe pas de nom de famille.

Le prénom donné, prénom fréquent dans la famille, insère l’enfant dans sa généalogie.

 

« il s’appellera Jean »

« personne dans ta famille ne porte ce nom là ! »

« Son nom est Jean »

 

En donnant à l’enfant un prénom étranger à la lignée familiale, Elisabeth et Zacharie proclament que cet enfant, leur enfant, ne leur appartient pas.

 

Un enfant n’est pas un bien de consommation : il n’appartient pas à ses parents. Un enfant est toujours un imprévu, une divine surprise, une grâce de Dieu : Jean signifie « le Seigneur fait grâce ».

L’enfant n’appartient pas à ses parents. Il leur est confié et un jour il les quittera.

 

Un enfant n’est pas un bien de consommation. Avoir un enfant n’est pas un droit.

Un enfant n’est pas un bien de consommation. Il n’est jamais légitime de le concevoir artificiellement, quand bien même on ne choisirait pas le modèle, et quand bien même la fabrication in vitro d’un enfant n’impliquerait pas, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui, la conception et le meurtre de frères et sœurs…

Un enfant n’est pas un bien de consommation.

 

Je sais que ne pas pouvoir avoir d’enfant peut-être une souffrance. La souffrance existe, le mal existe dans notre monde.

Dieu ne l’a pas voulu ainsi et il en souffre avec nous.

 

Lorsque notre souffrance devient humainement insupportable, n’hésitons pas à crier vers lui ou même contre Lui : Dieu entend nos cris.

Lorsque nos croix deviennent trop lourdes, il nous donne la force nécessaire _ en particulier dans ses sacrements, eucharistie et onction des malades_ ;

Lorsque nos croix sont trop lourdes, n’en doutons pas, il les porte à notre place.

 

AMEN

 

Pour aller plus loin voir DONUM VITAE, instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, du 22 février 1987.