Dimanche 22 juillet 2007

16 TO C

L’hospitalité est un devoir sacré.

 

 

L’hospitalité est un devoir sacré.

 

Dans la plupart des mythologies, la divinité prend à l’occasion une apparence humaine et souvent les traits d’un étranger ou d’un pauvre, et vient ainsi visiter les hommes. D’où le devoir sacré de l’hospitalité : qui sait si tu ne vas pas héberger ton dieu ?

 

Ces légendes trouvent leur paroxysme dans le judéo-christianisme puisque non seulement elles s’y accomplissent en vérité puisque Dieu s’est fait lui même vraiment homme et nous a visité en Jésus Christ, mais encore Dieu a créé l’homme à son image et qu’ainsi tout homme est signe de la présence de Dieu parmi nous.

 

Lorsque nous sommes en prière et que quelqu’un frappe à la porte, si nous allons ouvrir, nous n’abandonnons pas Dieu, nous quittons Dieu pour Dieu.

Mais il va de soit que ce service et de Dieu et du frère doit se vivre dans l’équilibre : si je ne suis que dans le service du frère, il deviendra aide humanitaire puis de moins en moins humain _

de même, si je ne vis que dans la prière, je cesserai rapidement d’être humain et ne pourrai alors même plus être avec mon Dieu puisque c’est dans notre humanité qu’Il amène tout homme à sa perfection dans le Christ .

 

Il nous faut donc en ce monde être à la fois Marthe et Marie pour un jour être totalement au ciel, comme Marie, auprès du Christ.

 

 

L’hospitalité est un devoir sacré.

On doit vouloir offrir à l’inconnu qui passe ce que l’on a de meilleur, de plus beau, de plus important, notre veau gras, l’agneau pascal.

Or nous n’avons rien de plus précieux que notre foi. Le Christ doit donc être notre présent à offrir à ceux que nous rencontrons : ne pas offrir le Christ c’est manquer au devoir sacré de l’hospitalité.

 

Nos églises sont des lieux privilégiés d’accueil de l’inconnu qui passe et d’offrande du Christ.

Un grand merci à ceux et celles qui ouvrent et ferment nos églises pour qu’on y puisse venir ;

à ceux et celles qui y font le ménage pour qu’on s’y soit comme chez soi ;

à ceux et celles qui les décorent et fleurissent pour qu’on y sente bien ;

à ceux et celles qui y font des permanences l’été pour qu’on y soit accueilli ;

à ceux et celles qui viennent y prier en assemblée le dimanche ou seul en passant pour qu’on y rencontre le Dieu des vivants.

 

Vous avez choisi la meilleure place et il y a là de la place pour toutes les bonnes volontés.

 

 

AMEN