jeudi 27 septembre 2007

Fête de Soukkot pour les juifs

Ecole de prière : l’accueil

 

L’accueil

 

Les juifs fêtent aujourd’hui la fête de soukkot.

Soukkot était une des trois fêtes de pèlerinage au cours desquelles les juifs qui le pouvaient montaient à Jérusalem, avant la destruction du Temple en 70 PC.

 

Le Temple a disparu. Nos églises l’ont remplacé. Dieu n’est plus le Dieu d’un peuple particulier ou d’un pays précis, il est le Dieu de toute la terre, il est partout dans le monde.

Et quand je dis partout dans le monde, cela ne veut pas dire simplement enfermé dans les églises : comme le dit Dieu par l’intermédiaire du prophète Isaïe

« le ciel est mon trône et la terre l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour moi ? »

 

D’ailleurs soukkot ou fête de tentes était pour rappeler aux juifs le temps où ils honoraient Dieu sous une tente dans le désert. Soukkot leur rappelle que Dieu ne s’enferme pas dans une maison de pierre.

 

Cependant, nous, comme humains, nous avons besoin de lieux précis pour nous aider à nous mettre en présence de Dieu. Nos églises sont là pour cela.

 

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Quand nous entrons dans une église, nous commençons par saluer celui qui nous accueille : nous le faisons généralement par un signe de croix, parfois avec un peu d’eau bénite.

 

Puis, nous le saluons un peu mieux comme lorsque après avoir dit bonjour nous embrassons notre ami : pour ce faire, quand il y a la messe, nous nous inclinons devant l’autel, qui représente le Christ ; ou si nous visitons l’église en dehors de la messe, nous allons faire une génuflexion devant le tabernacle, signalé par une lampe rouge, et dans lequel Jésus est vraiment présent sous l’apparence du pain eucharistique, les hosties.

 

Donc, lorsque nous venons à la messe, nous commençons par saluer Dieu par un signe de croix puis en saluant l’autel.

Et la messe commence : nous nous mettons debout pour accueillir et saluer le prêtre qui est comme le Christ dans l’action liturgique ; alors le prêtre va embrasser le Christ autel en posant les mains sur l’autel comme pour le prendre dans ses bras puis vous salue tous au Nom du Dieu Père Fils et Esprit, cette salutation se donne et s’accueille par un signe de croix ; enfin le prêtre dit (par cette formule ou une autre) « le Seigneur soit avec vous » à laquelle vous répondez « et avec vous esprit » i.e. « et avec vous » : nous reconnaissons ainsi le Christ présent au milieu de nous :

 « Lorsque deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là au milieu d’eux » dit Jésus Mt18,20

 

 

Jésus est présent parmi nous de plusieurs manières :

·        chacun d’entre nous, comme chrétiens est un membre visible de son Corps qui est l’Eglise ;

·        dès que deux ou trois sont réunis en son Nom, il est là au milieu de nous ;

·        l’autel le représente ;

·        le prêtre le personnifie ;

·        le pain et le vin consacrés sont véritablement son Corps et son Sang, même si en apparence ils ne changent pas.

 

 Ce qui reste d’hostie après la messe est conservé respectueusement pour être porté aux malades, être adoré dans la prière puis être consommé à une autre messe…

 

On conserve ainsi le Corps du Christ, dans un lieu que l’on appelle le tabernacle i.e. la tente.

Soukkot est aussi appelée fête des Tabernacles. D’ailleurs, c’est pour rappeler une tente que le Tabernacle à une forme de tente comme à l’église St Paul, ou a, à l’intérieur, des tissus comme les voiles d’une tente.

Ce tabernacle, cette tente, nous rappelle la pérégrination de Dieu avec le peuple hébreu dans le désert. Signe à la fois que Dieu est là avec nous et que cette demeure ne l’enferme pas totalement : Dieu est tout spécialement ici sans que cela ne l’empêche d’être partout, y compris en nous : le temple de Dieu c’est nous, nous dit St Paul (1Co3,16) et c’est surtout vrai lorsque nous venons de communier puisque nous recevons Dieu en nous et devenons des tabernacles d’où le temps de silence et de contemplation après avoir communier pour bien accueillir et adorer le Christ en nous.

 

 

 

NB: enseignement proposé aux enfants (et aux plus grands) sous forme de prône et non pas d'homélie