Jeudi 24 décembre 2009

Messe de la nuit de Noël

                                              

Accueil

 

« le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, Tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane. Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés. »

 

Et pourtant… toujours là.

 

Jésus semble soumis au joug des violents et des puissants.

Dès avant sa naissance : « En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. »

Et jusqu’à sa mort : Jn 19,10 « Pilate lui dit donc : "Tu ne me parles pas ? Ne sais-tu pas que j'ai pouvoir de te relâcher et que j'ai pouvoir de te crucifier ? »

 

Le Fils éternel du Père n’est pas venu dans un palais ou dans la gloire du Temple : pauvre parmi les pauvres, humain parmi les humains.

Pas disparaître. Pas forcément de sens.

Mais lieu où Dieu nous rejoint !

 

Ëtre sauvé ó accueillir pauvrement le salut sans autre titre de gloire que celui de se savoir aimé de Dieu.

 

L’empereur à la porte de l’église pour ses funérailles…

Toc toc : Roi des rois, Seigneur de l’univers => l’humble pécheur Constantin.

 

Le mal est toujours là, parfois institutionnalisé…

Combattre le mal : voir un frère et même Dieu dans celui qui souffre

Mais aussi dans le « bourreau »

ð par d’autre arme que l’amour.

Il n’est jamais légitime de faire un mal même en vue d’un bien.    Vatican 2

 

Exigeant jusqu’au  martyre.

L’humilité de la crèche annonce la croix : le sapin sent le sapin…