Messe de la nuit de Noël
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« le joug qui pesait
sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée,
Tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane. Toutes les
chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux
couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés. » Et pourtant… toujours là. |
Jésus semble soumis au joug
des violents et des puissants. Dès avant sa
naissance : « En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre. » Et jusqu’à sa mort :
Jn 19,10 « Pilate lui dit donc : "Tu
ne me parles pas ? Ne sais-tu pas que j'ai pouvoir de te relâcher et que j'ai pouvoir de te crucifier ? » Le Fils éternel du Père n’est
pas venu dans un palais ou dans la gloire du Temple : pauvre parmi les
pauvres, humain parmi les humains. Pas disparaître. Pas
forcément de sens. Mais lieu où Dieu nous
rejoint ! Ëtre sauvé ó accueillir
pauvrement le salut sans autre titre de gloire que celui de se savoir aimé de
Dieu. |
L’empereur à la porte de
l’église pour ses funérailles… Toc toc : Roi des
rois, Seigneur de l’univers => l’humble pécheur Constantin. |
Le mal est toujours là,
parfois institutionnalisé… Combattre le mal :
voir un frère et même Dieu dans celui qui souffre Mais aussi dans le
« bourreau » ð par d’autre arme que l’amour. Il
n’est jamais légitime de faire un mal même en vue d’un bien. Vatican 2 Exigeant jusqu’au martyre. L’humilité de la crèche
annonce la croix : le sapin sent le sapin… |