Dimanche 7 mars 2010

3ème de Carême C : dans la tourmente

 

Catastrophe => qu’ai-je fais au bon Dieu ?

Ou même doute de son existence ou de sa toute puissance ou de sa bonté

Qu’ai-je fais au Bon Dieu ?

Qu’on fait les personnes écrasées par la tour de Siloé ?

=> rien !

Rien de plus, de moins, de pire que les autres.

Il n’y a pas à chercher dans nos péchés la cause de toutes les catastrophes ou désastres.

Il y a sans doute des responsables : architectes de la tour, signataire du permis de construire, responsable du plan d’aménagement des sols.

Mais ce n’est pas Dieu le coupable !

La justice de Dieu n’est pas une justice vengeresse et immanente. Justice distributive, justice de la carotte et du bâton, justice aveugle, mécanique, de la balance, justice inhumaine = contraire à la divinité.

 

Image de la justice aveugle avec ses plateaux de balance.

Dieu souvent représenté par un œil ouvert. Jésus qui rend la vue aux aveugles.

« Dieu est lumière. » 1Jn 1,5

Mais si Dieu n’est pas à l’origine des catastrophes : existe-t-il vraiment ? est-il tout-puissant ? est-il bon ?

 

Le mal en ce monde :

- ayant l’homme comme victime et complice

- étant « naturel »

est et restera toujours comme un cri contre Dieu, une pierre d’achoppement à notre foi.

 

Nous affirmons que le mal n’est pas voulu par Dieu, que le diable en est l’instigateur

Tout en disant que le diable a lui-même été créé par Dieu, et a déjà été vaincu par Dieu…

 

Le paradoxe reste entier. La souffrance bien présente et  réelle.

 

La seule réponse à ce drame : Dieu l’a donnée en se donnant

Il s’est fait homme, l’un de nous : il a tout connu de notre vie d’homme, les joies et les peines, la souffrance et la mort.

=> Dieu n’est pas indifférent : il souffre avec nous !

 

Mais pas par masochisme divin.

Il est avec nous par amour, il nous soutient si nous voulons bien de son aide

=> il nous garantit la victoire finale, la résurrection !

 

Sacrement des malades : ne fait pas généralement disparaître la souffrance ou la vieillesse

=> permet de la vivre avec le Christ, comme le Christ, identifié au Christ nous aimant jusqu’à la folie de la Passion. = « ils imposeront les mains aux infirmes, et ceux-ci se porteront bien. » Mc 16,18 (Darby)

Sacrement de pénitence : ne fait pas disparaître le mal commis

=> en fait une occasion de se rapprocher de Dieu, de sentir la proximité de l’amour de Dieu.

Gn 50, 20  « Vous avez voulu me faire du mal, Dieu a voulu en faire du bien »

Le mal est aveugle.

Dieu est lumière. Il voit nos souffrances, il est avec nous, il nous aime.

 

Le mal essaie de nous aveugler, de nous empêcher de voir Dieu.

Dieu est lumière. Jésus nous rend la vue.

 

La souffrance est inhumaine.

Dieu c’est fait homme pour faire de nous des Dieux ! nous rendre lumière.

 

Prière : « rabbouni que je vois ! »

Pour des prêtres qui par le baptême nous donnent la lumière de Dieu.