Dimanche 6 mars 2011
1er carême A : baptisés dans la gloire
« tous les hommes sont
pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu » En était-il ainsi depuis
toujours ? Est-ce encore le cas pour
nous, baptisés ?
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L’accident du péché entrainera
la disparition de ces dons. L’humain étant livré à sa
nature et au péché. Le péché n’étant pas
naturel à l’humain mais étant de l’ordre de la sur-nature. L’homme est fait pour
Dieu : dans l’évolution, l’anthropoïde devient humain à partir du moment
où il prend conscience de divin : homo capax dei Mais dès ce moment là, ou
pour nous dans l’histoire, dès la
conception, qqc ou qq’un nous pousse à refuser cela, nous pousse à refuser
qu’ily est qq’un plus grand que nous, nous pousse à vouloir prendre sa place,
à nous faire dieux = péché originel |
Péché originel, sur-naturel
mais non pas naturel Un peu comme une couche de
peinture par-dessus |
Par le baptême nous sommes
lavés de toutes traces du péché Nous sommes rétablis dans
notre nature humaine originelle (non pas au sens mythologique mais du point
de vue du projet de Dieu sur nous) « lui qui leur donne
d’être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie
dans le Christ Jésus » |
Plus rien ne reste de la
couche de peinture du péché |
Ce n’est pas tout ! Si selon le mythique récit
d’Eden, Adam et Eve avaient voulu s’emparer du fruit de la connaissance pour
devenir « comme des dieux » Gn3,5 Que nous devenions des
dieux, semblables à Lui est bien le projet définitif de Dieu sur nous, le don
ultime qu’il veut nous faire en Jésus le Christ. Déjà par le baptême nous
sommes devenus frères du Christ et fils adoptifs de Dieu. Mais d’une certaine façon,
le projet de Dieu sur nous, l’évolution naturelle de notre humanité dans le
Christ c’est de le devenir vraiment car le seul homme véritable, l’humain
achevé, accompli, c’est le Christ Jésus établi dans la gloire de sa divinité Dieu c’est fait homme pour
faire de l’homme un dieu ! [I Jean 3] [1] Voyez quelle
manifestation d'amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés
enfants de Dieu. Et nous le sommes ! Si le monde ne nous connaît pas, c'est
qu'il ne l'a pas connu. [2] Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas
encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui
serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. |