Dimanche 17 avril 2011
Dimanche des rameaux et de la passion : qui est notre roi ?
1er évangile : Mt 21, 1-11
Hosanna au fils de David ? fils de Joseph ? fils de Dieu ? |
David = roi David Fils de David = roi ou du moins prétendant au trône |
Nous nous disons fils, descendants d’Abraham (faux selon la chair) Abraham= 1er croyant, récepteur de la promesse Fils d’Abraham =croyants et héritiers de la promesse |
Jésus est acclamé comme un roi Mais la foule dit de lui : « c’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée » De Nazareth et non pas de Bethléem… Prophète et non pas roi… ð La foule porte en elle sa propre contradiction, elle s’abuse elle-même Reconnaissant que nous ne sommes pas toujours de bons et loyaux sujets de Dieu, acclamons cependant Jésus comme notre roi. |
Lecture de la passion chez Mt
Mt 27,17 Pilate demanda donc à la foule rassemblée : " Qui voulez-vous que je vous relâche, Jésus Barabbas ou Jésus qu'on appelle Messie ? " TOB |
Notons au combien le prénom Jésus, Joshua ou Josué était courant : Josué étant celui qui avait fait entrer le peuple hébreu en terre promise ! D’où la nécessité de préciser de qui on parle et en absence de noms de famille (comme à Mayotte jusqu’à il y a peu) l’usage de décliner son hérédité : fils d’un tel Ex Mc 10,46 l'aveugle Bartimée, fils de Timée Or père se dit Abba Nous avons donc d’un côté Jésus Barabbas, Jésus le fils de son père contre Jésus dont le père humain n’est pas précisé et qui précisément a été condamné par le sanhédrin comme « Fils de Dieu » Pilate a voulu opposer un Jésus mondain à un Jésus divin tout en prétendant rester neutre, s’en laver les mains ! Son opportunisme politique a été sans doute le pire échec de l’histoire : en condamnant le Christ a mort il a permis à Dieu de manifester sa gloire par sa résurrection ; en libérant le bandit Barabbas, il n’a pas empêché voire même provoqué la future révolte juive, les guerres juives. |
Voila qui devrait faire réfléchir ceux qui sous couvert de neutralité essaieraient d’opposer laïcité et religions |
Nés d’un père et d’une mère selon notre nature mortelle, Nous sommes des fils et filles de Dieu par grâce éternelle. Il ne s’agit pas de nier ou de négliger notre condition
charnelle et notre vie sociale mais d’accueilir ce qui est premier, plus fort : la
vie divine qui nous est offerte, Dieu avant tout comme le dit Pierre rempli de l’Esprit de Pentecote àses
accusateurs Ac 5,29 « " Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. » |