Dimanche 27 novembre 2011

1er Avent B : la Parousie

 

Les lectures de la fin de l’année liturgique avait globalement une connotation nettement apocalyptique : « ils s’en iront ceux-ci au châtiment éternel et les justes à la vie éternelle » Christ-Roi.

En ce début d’année liturgique et jusqu’à la Noël… connotation globalement plus légère et remplie d’espérance : « nous serons sauvés » Is 63; « notre Seigneur Jésus Christ. C’est lui qui vous fera tenir solidement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ » 1Co1

Dans les 2 cas : Parousie !

 

Parousie = translittération du mot grec signifiant « présence »

On qualifiait de Parousie toute visite officielle d’un prince, d’un roi, d’un empereur.

On imagine volontiers la scène avec force trompettes et remise des clefs de la cité ; on imagine les ronds de jambes de certains et les représailles éventuelles en cas de mauvais accueil.

 

Je crois que le développement ferroviaire de LR à bénéficier du mauvais accueil de Napoléon 3 par Saintes…

 

2 Parousies = 2 venues du Christ

Noël = Dieu se fait homme, il entre dans le temps et l’histoire

Il est le roi des rois, il avait annoncé sa venue,

Mais au lieu de venir en grand équipage, il vient visiter son peuple incognito

  

Cf les contes pour enfants : roi déguisé en mendiant pour savoir si on l’aime vraiment et sans hypocrisie

 

Parousie = Fin des temps et de l’histoire

Retour glorieux du Fils de Dieu par qui le monde a été créé et en qui la création est enfin achevée, récapitulée.

 

Parousie ultime p-t en 2 temps :

-  de manière personnelle à chacun au moment de sa mort quant le Christ lui-même vient nous prendre par sa main pour nous conduire au ciel

- de manière globale à la fin des temps…

 

Anamnèse : nous attendons ta venue dans la gloire !

 

De même que l’on ne sait pas l’heure de sa mort, on ne sait pas l’heure de la fin du monde (ne me parlez pas du 12/12/12 !), mais dans un cas comme dans l’autre, on s’en approche !

L’Avent et ces décorations ne doit as être  qu’un rappel de la venue historique de Jésus il y a 2000 ans, mais une préparation à sa venue toujours actuelle dans nos vies, jusqu’à notre rencontre ultime où si nous lui remettons les clefs de nos cœurs, Lui nous ouvrira les portes de la Jérusalem céleste.