Scène de l’Evangile signifiante aussi dans les attitudes, les mouvements…

Voila qu’on amène un homme paralysé, porté par 4 hommes sur un brancard.

Et pour atteindre Jésus, on le descend, sur son gisant, dans un trou.

La scène ressemble à un enterrement.

L’homme est symboliquement mort

Reconnaissons que nous avons parfois tendance à enterrer vivant ceux qui ne peuvent plus vivre comme nous : maison de retraite…

Or non seulement l’homme n’est pas mort, mais la mort elle-même n’est pas la fin, n’est pas la vraie mort : la vraie mort, la mort éternelle, c’est le péché.

Ro6  [11] Et vous de même, considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus.

On comprend alors pourquoi Jésus, plutôt que de s’occuper en premier lieu de la paralysie, de la mort physique de celui qu’on lui amène,

Jésus va d’abord s’occuper de ce qu’il y a de plus important, il va le ressusciter, lui offrir la vraie vie par le pardon de ses péchés.

Ro 6 [23] Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.

La guérison physique du paralysé n’est plus alors qu’un signe, une manifestation extérieure de la vie reçue : « l’homme se leva [.] et sortit devant tout le monde ».

Comme Lazare sortant du tombeau.

Tombeau que symbolise peut-être l’obscurité du confessionnal dont on sort ressuscité.

Ep 2 5-6 alors que nous étions morts par suite de nos fautes, (Dieu) nous a fait revivre avec le Christ - c'est par grâce que vous êtes sauvés ! – avec lui Il nous a ressuscités

Portant à bras le corps le grabat de nos erreurs passées, sortons devant tout le monde, vivons en ressuscités !