Mercredi 15 août 2012
Assomption de
Si l’homélie devait se
limiter au commentaire de il me serait honnêtement impossible de
parler de l’Assomption de C’est pourtant l’expression d’un mystère
fort utile à notre foi. |
La femme de l’Apocalypse
n’est pas Marie mais une allégorie de l’Eglise. Ce n’est que dans la mesure
où l’on a fait plus tard de Marie une figure de l’Eglise que l’allégorie de
l’une finira par être appliquée à l’autre… La lettre de Paul aux
Corinthiens ne concerne pas Marie _ Paul ne la cite jamais dans l’ensemble de
son œuvre qui nous est parvenu _ mais concerne Quant à l’Evangile = récit
de la visitation! L’Assomption n’est pas une
réalité biblique. Ce qui ne veut pas dire que
le dogme de l’Assomption ne soit pas vrai et expression d’une réalité
historique. |
Jn20
[30] Jésus a fait sous les yeux de ses disciples encore beaucoup d'autres
signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre.[31]
Ceux-là ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ,
le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. Jn21 [25] Il y a encore
bien d'autres choses qu'a faites Jésus. Si on les mettait par écrit une à
une, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres
qu'on en écrirait. |
Cependant, si C’est un des grands acquis
du Concile Vatican 2 de nous rappeler que tout dans la foi n’est pas à mettre
sur le même niveau, qu’il y a une échelle des vérités et que l’on peut être
un bon catholique sans comprendre ou sans adhérer totalement à tel ou tel
dogme secondaire telle l’Assomption, à condition évidemment de le respecter
et de ne pas en nier la possibilité. Sans être essentiel, le
dogme de l’Assomption est utile et complémentaire de la glorieuse
Résurrection de Jésus, pour manifester notre espérance en notre propre
Résurrection, corps et âme i.e. dans la totalité de nos êtres. |
Dans la récitation du
Rosaire, si le 1er des mystère glorieux est |
L’hyperdulie due à Et contemplant l’œuvre de
Dieu, la gloire de Dieu dans son humble servante, nous prépare à nous laisser
nous aussi, humbles créatures, à la suite de Marie, à nous laisser glorifier
en Dieu par Dieu. |