« choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir » Jo 24

« À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze : " Voulez-vous partir, vous aussi ? " » Jn6

Le rapprochement des 2 textes oriente notre réflexion sur la question du choix et de la liberté.

CEC n° 1731   La liberté est le pouvoir, enraciné dans la raison et la volonté, d'agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou cela, de poser ainsi par soi-même des actions délibérées. Par le libre arbitre chacun dispose de soi. La liberté est en l'homme une force de croissance et de maturation dans la vérité et la bonté. La liberté atteint sa perfection quand elle est ordonnée à Dieu, notre béatitude.

La dernière phrase est fondamentale.

La vraie liberté n’existe que dans la conformité au dessein de Dieu.

Faire le bien libère. Le péché rend esclave.

Dt 30,19 c'est la vie et la mort que j'ai mises devant vous, c'est la bénédiction et la malédiction. Tu choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, [20] en aimant le SEIGNEUR ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à lui.

1Co6,12 " Tout m'est permis " , mais tout ne convient pas. " Tout m'est permis " , mais moi je ne me laisserai asservir par rien.

D’où la nessécité d’une éducation à la liberté et le devoir de chacun à former sa conscience.

GS 50 (les époux chrétiens) qu'ils ont l'obligation de toujours suivre leur conscience, une conscience qui doit se conformer à la loi divine; et qu'ils demeurent dociles au magistère de l'Eglise, interprète autorisé de cette loi à la lumière de l'Evangile.

Cette liberté s’exprime dans « tous les domaines », comme une condition à une vraie humanité !

GS 26,2  Il faut donc rendre accessible à l'homme tout ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine, par exemple: nourriture, vêtement, habitat, droit de choisir librement son état de vie et fonder une famille, droit à l'éducation, au travail, à la réputation, au respect, à une information convenable, droit d'agir selon la droite règle de sa conscience, droit à la sauvegarde de la vie privée et à une juste liberté, y compris en matière religieuse.

Si on ne peut pas dire en vérité que l‘erreur ait des droits, il faut cependant admettre le droit à l’erreur, y compris dans le domaine religieux.

Accusation de relativisme par Mgr Lefevre et les intégristes.

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  L'Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d'agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu'elles différent en beaucoup de ce qu'elle-même tient et propose, cependant apportent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Toutefois, elle annonce, et elle est tenue d'annoncer sans cesse, le Christ qui est "la voie, la vérité et la vie" Jn 14,6, dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s'est réconcilié toutes choses.  Nostra aetatae 2

Ga 5,1 C'est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés. Donc tenez bon et ne vous remettez pas sous le joug de l'esclavage.

Et travaillons à la vraie libération du monde par l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ.