Jeudi 1 novembre 2012

Toussaint : Je crois… à la communion des saints

 

 

Je crois… à la communion des saints

 

Proclamons-nous dans le symbole dit des apôtres.

 

Je crois en l'Esprit Saint,

  à la sainte Église catholique,

 à la communion des saints,

 

 

Je crois en l'Église,

  une, sainte, catholique et apostolique.     Selon le Credo de Nicée-Constantinople.

 

La comparaison invite à rapprocher « la communion des saints » de la notion d’unité de l’Eglise.

Lorsque nous disons que l’Eglise est « une », nous affirmons « la communion des saints », l’union et l’unité des élus en Christ.

 

Unique est le Christ ; unique est le Corps que nous formons et dont il est la tête.

Il ne peut qu’y avoir union entre les membres de son Corps,

que nous soyons encore en pèlerinage en ce monde, saints en puissance,

déjà au ciel à nous purifier pour sa rencontre, saints en accomplissement,

ou déjà auprès du trône de sa gloire, saints en acte.

 

Appelés à être un, ensemble en Christ, nous participons de sa sainteté : l’Eglise est sainte ;

mais nous sommes aussi solidaires dans notre péché : mon péché défigure le Christ et souille tous ses membres.

 

Je crois en la communion des saints i.e. en notre inextinguible solidarité.

 

Je dois veiller sur mes frères et sur moi, agir et prier pour eux comme pour moi.

Je dois prier pour ceux au ciel en voie de sanctification.

Je peux demander aux saints accomplis de prier pour mes frères et pour moi.

 

Je crois en la communion des saints.

 

L’autre usage ecclésial du mot « communion » nous montre le meilleur moyen possible d’union avec tous les saints : l’eucharistie, la sainte messe.

L’eucharistie nous rend véritablement participants de l’unique sacrifice du Christ par lequel nous sommes sauvés, sanctifiés, unis à Dieu lui-même.

 

 

Jn 15,13  Nul n'a plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis.

Pas de plus beau cadeau que de s’offrir en holocauste d’amour avec le Christ sur l’autel de l’eucharistie.

Pas de plus beau cadeau à faire, pour les saints en devenir vivants ou déjà ressuscités, que de faire pour eux eucharistie, de leur offir une intention de messe (mieux qu’un chrysantème).

 

Je crois en la communion des saints. Je veux être un saint.

Ne pas le vouloir c’est ne pas vouloir Dieu.

Ne rien faire pour le devenir c’est  empêcher Dieu, le seul Saint,  de nous faire communier avec Lui.