« Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi, ne peut pas être mon disciple. »

Pour être mon disciple, il faut supporter des croix, il faut souffrir.

Et donc ne pas éviter la souffrance et même éventuellement la rechercher.

Comme si la configuration au Christ, comme si le salut passait nécessairement par la souffrance.

Sartre Les mouches : « je prendrai mon fardeau sur mes épaules et plus il sera lourd à porter plus je mes réjouirai car ma liberté c’est lui. »

Je prendrai ma croix sur mes épaules et plus elle sera lourde à porter plus je me réjouirai car mon salut est elle !

Masochisme. Apologie de la souffrance et du martyre.

Il a fallu Pie XII pour que l’Eglise cath. Romaine accepte et encourage l’utilisation des anti-douleurs (en particulier dans l’accouchement).

En fait la pointe du texte ne porte pas sur la croix mais sur le faut de marcher derrière le Christ.

« Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi, ne peut pas être mon disciple. »

Les croix et les épreuves sont inévitables dans la vie. On peut soit se laisser écraser par elles, soit les soulever, l es porter pour continuer à marcher, à vivre.

La Bonne Nouvelle de Jésus christ n’est pas celle de l’abandon à la souffrance ou de la résignation dans la misère, elle est invitation à se relever, à lutter et à vaincre.

A vaincre non pas par ses seules forces, mais à vaincre aidé par le Christ lui-même :

Mt 11 [28] "Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai.

[29] Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.

[30] Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger."

La souffrance n’a pas de sens en elle-même. Mais on peut donner sens à la souffrance que l’on ne peut pas éviter.

Sacrement des malades : configuration au christ souffrant…

Etre disciple, marcher à la suite du Christ

Si possible sans souffrance et sans croix sinon la plus légère possible.

Prière pour ceux qui souffrent afin qu’ils ne se sentent pas abandonné de Dieu,

Pour ceux qui les soignent, ceux qui cherchent des remèdes…