Dimanche 8 décembre 2013

2ème Avent A : l’écologie du salut

 

« Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l'ourse auront même pâturage, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra, sur le trou de la vipère l'enfant étendra la main »

 

bonne nouvelle pour la création toute entière ! vivant en paix y compris avec l’humanité.

 

La venue du Fils de Dieu en notre monde et son retour annoncée sont une Bonne Nouvelle pour la création toute entière : le projet divin de salut ou économie du salut est aussi écologie du salut !

 

Ro 8,19

[19] Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu :

[20] si elle fut assujettie à la vanité, - non qu'elle l'eût voulu, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - c'est avec l'espérance[21] d'être elle aussi libérée de la servitude de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu.[22] Nous le savons en effet, toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement.

 

Le mal frappe aussi la création dans son entier.

 

Jardin d’Eden :

Mais si le monde est atteint par le mal et si ce mal atteint évidemment aussi l’homme qui en fait parti _ les catastrophes naturelles ne manquent pas…

Le mal qui frappe l’homme et dont l’homme se fait complice n’est pas sans atteindre non plus la création. Nos comportements anti-écologiques abîment le monde, aggravent les fléaux et nous blessent finalement en retour.

 

Gn3,17 maudit soit le sol à cause de toi !

 

Il ne s’agit pas de faire de l’écologie un culte ; de faire de l’homme un serviteur de la création : l’homme n’est pas un animal, une créature, comme un autre ; l’homme est à l’image de Dieu.

Mais chaque fois que nous maltraitons notre monde, nous attentons finalement par effet feed-back à la beauté de notre ressemblance avec Dieu.

 

Il ne s’agit pas de vénérer la nature pour elle-même, dans un état idyllique mythologique et inhumain ou a-humain.

Mais de rendre la création plus humaine et par tant plus à l’image de Dieu.

Telle est la véritable écologie du salut.

 

Jérusalem nouvelle = une ville, une citée humaine !

Ap21 [1] Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus.

[2] Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s'est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux.

[3] J'entendis alors une voix clamer, du trône : "Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple, et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu.

[4] Il essuiera toute larme de leurs yeux : de mort, il n'y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allé."

Noël est une occasion de consumérisme aggravé.

Invitation à vivre Noël autrement, sans tomber a priori dans l’extrémisme prophétique du vêtement en poil de chameau, mais raisonnablement, attentif à l’écologie du salut !