Le livre de l’Ap nous parle de 144 000 élus puis d’une foule innombrable que nul ne pouvait dénombrer.

Les chiffres sont ici symboliques : 12 des 12 tribus fois 1000 = beaucoup.

+ d’ailleurs que la foule immense et indénombrable car les chiffres vont en décroissant en se rapprochant du trône : les anges, les anciens, les quatre vivants autour de l’Agneau, le Dieu unique.

Toutes les catégories sus-citées ne sont pas spécialement bien identifiées.

On s’accorde cependant souvent, dans la foule immense que nul ne pouvait dénombrer, et dont le texte dit d’eux qu’ « ils viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l’Agneau »

à voir la foule malheureusement immense des martyrs.

L’Ap les décrivant « avec des palmes à la mains », il est alors devenu d’usage convenu de représenter ainsi tous les martyrs : une palme à la main.

Dans l’église Notre-Dame : les vitraux

·         Bhx /St (1988) Jean-Charles CORNAY, poitevin martyr en 1837 au Tonkin : cf le petit asiatique…

·         St Denys, 1^er évêque de Lutèce  † 258 ou 272

·          St Eustelle    ( mais pas St Eutrope cependant reconnu martyr)

Plus proche du trône que les 144 000, les martyrs passent pour avoir une place privilégiée parmi les élus i.e. les saints, les sauvés : ils se sont laissés configurés au Christ donnant sa vie sur la croix jusqu’au don de leur vie pour le Christ.

« Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse »

On peut se réjouir de leur exemple de foi.

Mais peut-on se réjouir qu’ils aient eu à en témoigner ainsi jusqu’à la mort ?

J’ai du mal à me réjouir que le XXème siècle est donné plus de martyrs que tous les siècles précédents cumulés.

Et je crains que le XXI soit pire.

Nous avons à prier pour être prêt au martyre s’il le faut mais devons tout faire pour ne pas en arriver là et secourir nos frères opprimés de par le monde pour leur foi en Jésus le Christ.

On peut aussi lire l’Ap en identifiant les porteurs de palme aux élus étant déjà passé et sorti du purgatoire,  la grande épreuve qui prépare à nous laisser accueillir par Dieu, à avancer auprès du trône de l’Agneau.

On prie pour les uns _ en particulier par l’offrande du sacrifice eucharistique_

On demande aux autres de prier pour nous, en particulier ceux reconnus comme saints (canonisés) par l’Eglise.