Dimanche 28 décembre 2014

La Sainte Famille : grâce et paix

 

« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »

Cantique de Siméon que le bréviaire nous propose à réciter chaque soir avant de dormir comme cantique d’action de grâce pour la journée écoulée et offrande confiante de nous-mêmes entre les mains de Dieu.

Avant d’aller dormir, il convient de faire un point sur la journée écoulée avec le Seigneur.

Cependant, on aurait facilement tendance à se contenter de voir ce qui n’a pas été, à nous plaindre de nous-mêmes, à nous plaindre des autres et même parfois à nous plaindre de Dieu.

Nous commençons d’ailleurs nos eucharisties +/- de la même manière en nous reconnaissant systématiquement pécheur ; et certes, nous le sommes.

 

Mais le propre de l’eucharistie n’est pas avant tout de se plaindre, c’est _ comme le mot l’indique_ de rendre grâce ! et fort heureusement, le kyrie laisse vite place au Gloire à Dieu !

 

Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime

 

tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut

 

La paix que Dieu nous donne est liée à notre capacité sinon à nous émerveiller du moins à voir son œuvre de grâce, à voir ce qui est beau et bon en nous et autour de nous.

Bilan de fin d’année 2014 :

·        Collection de malheurs : la crise, l’islamisme…

·        Bêtisier de l’année

Invitation à rendre grâce, à dire merci :

·        Joie de l’Evangile, un sourire, Philae, le chocolat…

Lieu des plus grandes déchirures et des plus grandes joies (y compris celle du pardon et de la réconciliation) : la famille ! nos familles comme la famille que nous formons ensemble en Eglise.

 

J’aime à supposer que la sainte famille de Jésus, Marie et Joseph, a connu elle aussi ses joies et ses difficultés : la « fugue » de Jésus au Temple a dû être un moment terrible pour ses parents…

Elle ne nous est pas donnée en modèle de perfection épurée mais en modèle de sainteté : un lieu où l’on peut vivre en paix et grandir dans la grâce.

 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.