Dimanche 1 février 2015

4ème TO B : célibat vs mariage ?

« celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur »

« celui qui est marié a le souci des affaires de cette vie »

 

Ainsi parle le célibataire Paul.

 

« celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur »

 

Notre société compte de plus en plus de célibataires, hommes et femmes : mais cela ne veut pas dire qu’ils se consacrent aux affaires du Seigneur.

Le célibat n’a pas de valeur sanctifiante par lui-même.

Ce n’est pas le célibat qui consacre à Dieu

mais la personne qui se consacre à Dieu qui peut trouver dans le célibat une voie d’excellence pour faire la volonté de Dieu.

 

Engagé dans le célibat comme prêtre, je n’ai certes pas les soucis ordinaires de faire vivre une famille ni même de prévoir mes vieux jours : je suis libre de tout souci de ce genre.

Libre de me donner à Dieu sans réserve.

 

Mais cela ne veut pas dire que j’exerce pleinement cette liberté à servir Dieu, que je cherche toujours « comment plaire au Seigneur ».

 

« celui qui est marié a le souci des affaires de cette vie »

 

Certes celui qui est marié a comme premier devoir d’état de faire vivre sa famille, de rechercher l’épanouissement des siens, de ses enfants, de son conjoint. Les soucis du monde peuvent lui occuper l’esprit.

Cependant, ce n’est pas forcément là négliger Dieu !

 

Aimer les siens et travailler à leur bien, c’est encore servir Dieu ou du moins cela peut l’être.

 

Engagés dans le mariage, c’est encore Dieu que l’on doit aimer en premier à travers l’amour concret vécu pour son conjoint.

L’amour conjugal ne divise pas d’avec Dieu mais est un culte rendu à Dieu.

 

Cela ne veut pas dire que cela soit toujours vécu ainsi. On peut être oublieux de Dieu dans le bonheur conjugal comme dans les épreuves du couple et de la famille.

  

L’Eglise, à la suite de Paul, considère généralement le célibat consacré comme une voie privilégiée pour servir Dieu. Heureux ce qui sont appelés à ce choix s’ils le vivent vraiment pour la gloire de Dieu.

Mais heureux aussi ceux qui vivent leur état conjugal comme une œuvre de Dieu.

 

L’important, quel que soit son état de vie, c’est de l’assumer pleinement au service de la gloire de Dieu.

 

Je n’oublie pas non plus ceux qui n’ont pas posé le choix définitif du célibat consacré ou du mariage (célibataires ou concubains plus ou moins endurcis…)  de même que ceux qui ont connu un échec dans leur choix de vie…

Nul n’est incapable de rendre gloire à Dieu par sa vie !

 

Rm 14 [7] En effet, nul d'entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même ;

[8] si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur.