Dimanche 7 juin 2015

Saint Sacrement: Incarnation et eucharistie

Pendant le repas,

Jésus, ayant pris du pain

et prononcé la bénédiction,

le rompit, le leur donna,

et dit :

« Prenez, ceci est mon corps. »

Puis, ayant pris une coupe

et ayant rendu grâce,

il la leur donna,

et ils en burent tous.

Et il leur dit :

« Ceci est mon sang,

le sang de l’Alliance,

versé pour la multitude.

 

 

Jésus prend du pain et du vin : aliment de base en son temps et en son pays.

Jésus a vécu en Israël il y a 2000 ans.

 

Si l’Église a décidé de s’en tenir à du pain et du vin pour célébrer l’eucharistie, ce n’est pas par mimétisme, mais bien pour affirmer à jamais la réalité historique de l’incarnation du Fils de Dieu.

Dans 10 000 ans et dans 100 000, si Jésus ne revient pas d’ici là et si l’humanité ne s’est pas autodétruite, le pain et le vin resteront un rappel de l’existence concrète de Jésus.

 

L’incarnation n’est pas qu’un concept théologique, elle est une réalité.

 

Si Jésus avait vécu en Chine, il eut pris sans doute du riz et du saké.

Et s’il venait maintenant aux EUA, peut-être prendrait-il un hamburger et du cola…

Mais ce n’est pas le cas…

 

Le récit du dernier repas de Jésus ressemble beaucoup aux récits des prières eucharistiques.

Ce qui est logique car non seulement nos prières eucharistiques actuelles ont été composées à partir des relations évangéliques du dit repas, mais encore le récit évangélique lui-même a été écrit alors que l’eucharistie était déjà largement vécue en Église.

D’une certaine manière s’expérimente ici l’adage «  l’Église fait l’eucharistie et l’eucharistie fait l’Église »

 

Pas d’eucharistie sans prêtre : prière pour les vocations sacerdotales

 

Jésus veut avoir besoin des prêtres pour nous donner son corps et son sang.

Jésus a voulu avoir besoin de Marie pour venir en notre chair.

 

Incarnation et eucharistie sont 2 modes différents de présence de Dieu parmi nous.

L’une rend l’autre à jamais actuelle. Il est là !