Dimanche 21 février 2016
2ème de Carême C ; citoyen du ciel
Le thème de réflexion et de prière
proposé pour cette semaine dans le livret du CCFD « chemin vers l’essentiel » à savoir « « s’ouvrir à l’étranger » est
tiré de l’affirmation paulinienne aux Philippiens : nous
avons notre citoyenneté dans les cieux |
nous
avons notre citoyenneté dans les cieux, affirmation que l’on retrouvera développée
au 2ème s. dans la lettre à Diognète d’influence très paulinienne : Ils sont dans la chair, mais ils ne
vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. " Telle est notre citoyenneté, telle est
la nationalité dont nul ne saurait nous déchoir : nous sommes citoyens
des cieux ! Certes nous vivons en ce monde et
selon les lois de ce monde mais nous savons que nous ne sommes pas de ce
monde, pour ce monde. Jn 17,16 Ils
ne sont pas du monde, comme
moi je ne suis pas du monde. dit Jésus Cela nous ne devons jamais l’oublier.
Ce monde n’est qu’un tremplin vers le ciel. Nous devons toujours être tendus
vers la vie divine qui vient à notre rencontre : nous attendons comme sauveur |
Lorsque nous oublions la venue du Seigneur,
sa Parousie, alors nous surinvestissons trop ce monde présent et pourtant
passager. « ils ne pensent qu’aux
choses de la terre. » dit Paul Mais attendons-nous vraiment le Seigneur ? |
Retour à la lettre à Diognète : Toute terre
étrangère leur est une patrie, et toute patrie leur est une terre étrangère En doctrine sociale moderne, cela se
traduit par la « destination
universelle des biens » selon deux grands principes : -
La recherche du
bien commun -
La justice entre
générations. Nous n’avons pas à revendiquer des droits,
un sol, un niveau de vie au mépris des autres, des étrangers ou des
générations futures. |
Comment mettre cela en œuvre concrètement
et de manière réaliste ? je ne sais pas. |
Conviction à intégrer : Citoyen
du ciel, je suis moi-même un étranger de passage, un pèlerin sur terre. Bulle d’indiction du à pape François pour
l’année de la Miséricorde : 14. Le
pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte : il est l’image
du chemin que chacun parcourt au long de son existence. La vie est un
pèlerinage, et l’être humain un viator, un pèlerin qui parcourt un
chemin jusqu’au but désiré. Pour passer la Porte Sainte à Rome, et en tous
lieux, chacun devra, selon ses forces, faire un pèlerinage. Ce sera le signe
que la miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et
sacrifice. Que le pèlerinage stimule notre conversion : en passant la Porte
Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu, et nous
nous engagerons à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est
avec nous. |