Dimanche 12 février 2017

6ème TO A, dimanche de la santé : Si tu le veux

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,
il dépend de ton choix de rester fidèle.

 

La vie et la mort sont proposées aux hommes,

l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix.

Passage de la notion de commandements et donc de péché

A celle de la vie et de la mort et donc de la santé…

Chez Ben Sira, dans l’antiquité pré-chrétienne, mal et mort, bien et santé sont liés.

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,

il dépend de ton choix de rester fidèle.

La nature même du péché le lie à la notion de choix.

Commettre un péché c’est faire qqc en sachant que c’est mal ou ne pas faire qqc en sachant que c’est bien – tout en ayant la liberté de le faire ou non : connaissance et liberté.

Sans l’une ou l’autre, il y aura certes matière à péché mais il n’y aura pas véritablement  de péché.

En conséquence,

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,

il dépend de ton choix de rester fidèle.

 

On peut vivre sans jamais commettre de péché grave ou mortel : tuer, voler, commettre l’adultère… (cf les 10 commandements)

 péchés dits graves car nous séparant en ce qui nous concerne de l’amour de Dieu. (la séparation étant bien de notre côté).

Même si nul ne saurait échapper aux péchés de moindre importance, que l’Église qualifie quant à eux de véniels c’est-à-dire pardonnables même s’ils ne sont jamais licites ou autorisés.

Il n’a commandé à personne d’être impie,

il n’a donné à personne la permission de pécher.

Ex.     le jeune Léo casse en vase en jouant.     => bêtise mais pas un péché             notion de volonté/liberté

           il accuse son petit frère Paul  de l’avoir fait   => péché.

 

          Draguer  qqc qu’on sait en couple et marié  = > péché grave d’adultère         notion de connaissance

          Concubiner avant le mariage => pas grave…

  

La vie et la mort sont proposées aux hommes,

l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix.

Les anciens voyaient un lien direct entre péché et maladie, mort, pauvreté etc.

ainsi qu’entre sainteté et bonne santé, richesse etc.

Jésus dénoncera cette pensée simpliste de rétribution directe, de justice divine du donnant-donnant.

Dieu ne donne généralement ni la santé ni la maladie… Il se refuse à intervenir dans nos vies comme un gourou manipulateur.

Nous en faisons l’expérience : le mal frappe aveuglément ; la maladie peut toucher n’importe qui  (même si nos comportements peuvent être un facteur aggravant); la mort nous atteindra tous.

 

Il y a cependant un lien entre péché et mort, entre sainteté et vie.

Dieu veut que nous vivions, que nous partagions sa vie, sa gloire. Ainsi tout ce qui s’oppose à la vie, tout ce qui nous empêche de grandir selon la gloire divine, c’est cela le péché, c’est cela la véritable mort.

 

Il y a des bien-portants qui sont comme des morts et des malades qui rayonnent la vie !

Il faut combattre la maladie et la souffrance. Merci aux médecins et aux chercheurs.

Il faut surtout choisir la vie, la vie divine, la vie à l’image du Christ Jésus et ainsi éviter de pécher, de trop gravement pécher.

Dt 30 je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez,[20] aimant le Seigneur ton Dieu, écoutant sa voix, t'attachant à lui ; car là est ta vie