Dimanche 5 mars 2017

1er de Carême A : Écouter

Pour les 5 dimanche de Carême, le CCFD nous offre un cheminement en 5 étapes :

·         Écouter

·         Comprendre

·         Espérer, croire, oser

·         Agir

·         Célébrer

 

En ce 1er dimanche, il s’agit de méditer sur le thème de l’Écoute.

Il faut savoir Écouter l’autre, le Tout-Autre, les autres… mais pas n’importe qui

Ne pas Écouter n’importe qui.

 

Dans la 1ère lecture, la femme se fait avoir par le serpent parce qu’elle l’écoute et entre en dialogue avec lui.

Il (le serpent) dit à la femme :
[.]    La femme répondit au serpent :

Il vaut mieux éviter d’écouter et de parler avec le diable, il est menteur, séducteur et trompeur.

Il faut l’éviter et se méfier de ses sbires

2Tm 3,13 Quant aux pécheurs et aux charlatans,

ils feront toujours plus de progrès dans le mal, à la fois trompeurs et trompés.

 

Le seul humain qui ait pu lui résister totalement, c’est le Christ, c’est Jésus, Dieu fait homme.

Tenté par Satan, il a pu lui dire avec autorité « Arrière, Satan ! »

Certes nous avons reçu l’Esprit Saint pour lutter contre le mal, mais ce n’est pas une raison de lui prêtre l’oreille

Etre saint ce n’est pas seulement éviter de pécher mais c’est éviter de se mettre en situation de pécher.

Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »

Lorsqu’ on est au régime, il vaut mieux éviter d’entrer dans une boulangerie…

Écouter Dieu.

 

Certes Dieu nous parle. Mais rares sont les personnes saines d’esprit à l’avoir entendu leur parler distinctement.

Certes la Bible est parole de Dieu et  Dieu nous parle à travers elle ; mais reconnaissons que ce n’est pas toujours très clair.  

La meilleure manière, peut-être, d’écouter Dieu, c’est d’écouter ce que Dieu lui-même écoute.

 

Dt 26,7 Alors, nous avons crié vers le SEIGNEUR, le Dieu de nos pères,

et le SEIGNEUR a entendu notre voix ; il a vu que nous étions pauvres, malheureux, opprimés.

 

Ps 18,7 Dans ma détresse, j'ai appelé le SEIGNEUR et j'ai crié vers mon Dieu.

De son temple, il a entendu ma voix ; le cri jeté vers lui est parvenu à ses oreilles.

Lorsque nous écoutons le cri d’un malheureux, nous sommes l’oreille de Dieu si ce cri parvient jusqu’à notre cœur, nos mains, notre portefeuille…

Les cris ne manquent pas, ils peuvent en être assourdissants, déprimants : on ne saurait les faire taire tous, résoudre tous les maux.

Mais ce n’est jamais une excuse pour ne plus rien faire.

Il s’agit de faire ce que l’on peut, et de rendre grâce pour ce qui est fait, même si c’est modeste :

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.