Dimanche 10 septembre 2017
23ème TO A : amour
fraternel
En cette journée de reprise des
activités paroissiales – encore que je n’oublie pas le travail effectué par
beaucoup cet été pour la paroisse (accueil, clocher, animations etc.) – L’Evangile nous parle justement de la
vie d’une communauté chrétienne avec ses joies et ses difficultés. |
Commençons comme l’Evangile par les
difficultés. « Si ton frère a commis un péché contre
toi, Il est inévitable dans une famille qu’il
y est des frictions et des accrochages. Vivre sous le même toit sans s’être
choisi quelle gageure ! sachant que ce n’est déjà pas toujours simple
lorsqu’on s’est choisi. De même, notre Église est une famille,
celle du Christ, dans laquelle nous avons tous été choisis par le Christ mais
n’avons pas choisi les autres membres de la famille. Et il y a des jours où
la cohabitation est difficile. C’est normal. Jésus ne nie pas ces difficultés. Il nous invite à les dépasser, à les
surmonter, à vivre vraiment notre fraternité. Il nous invite au dialogue et à la
réconciliation d’abord directement avec le frère avec lequel nous avons un
problème ; puis éventuellement avec l’aide d’un tiers voire l’assistance
de la famille entière, la communauté. Il ne s’agit pas de ne pas dire les
choses qui vont mal, mais de le dire avec amour et charité. Car quel que soit la procédure, le seul
critère juste d’action est la fraternité. Une fraternité plus forte que les
liens du sang ; une fraternité qui nous vient de Dieu et s’enracine en
Lui. |
Ps 27, [10] Père et mère m'ont abandonné,
le SEIGNEUR me recueille. |
Mais l’Évangile ne s’arrête pas aux
difficultés ; Jésus enchaîne en disant : si deux d’entre vous sur la terre Certes Dieu aime chacun d’entre nous personnellement
pour qui il est, d’un amour infini. Mais il nous aime encore plus chacun
lorsque nous savons être un avec les autres. Car alors nous ne sommes pas seulement
un tel ou une telle, objet de son amour, mais nous sommes ensembles avec
Jésus, l’amour lui-même. En effet, quand deux ou trois sont réunis
en mon nom, |
Il est souvent difficile de témoigner
seul de sa foi, de la foi chrétienne : notre manière de vivre ensemble
doit être par elle-même un témoignage. Puissent les
païens dire en nous voyant , comme le rapportait Tertullien, « Voyez comme ils s'aiment, voyez comme
ils sont prêts à mourir les uns pour les autres » Apologeticum, 39,7. |
Jésus est là au milieu de nous :
qu’il règne entre nous ! Alors malgré nos péchés, nous serons
les uns pour les autres, dans l’amour fraternel, une chance, une grâce, une
occasion de joie sainte dans le seigneur : L’amour ne fait rien de mal au prochain. |