Dimanche 22 octobre 2017

29ème TO A : César ou Jupiter ?

Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
    Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
    Ils répondirent : « De César. »
Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 

Pour préparer cette homélie,

J’ai commencé par aller voir dans la quête de dimanche dernier qu’elle était l’effigie sur nos pièces actuelles…

J’ai eu le choix avec une panoplie de toutes les pièces en circulation depuis celle d’1 centime à celle de 2 euros. Mais vue les origines depuis toute la zone monétaire euro, difficile d’en tirer une quelconque leçon.

Je me suis alors penché sur les billets :

- les billets de 5€, les plus nombreux, représentent un  arc de triomphe

- ceux de 10 €, un portail d’église

- et ceux de 20€, des vitraux.

 

Or Jésus ayant dit :

   « Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »

La conclusion logique serait pour nous à partir de maintenant de ne mettre dans la quête que des billets, des billets de 10 ou 20€ !!!

 

J’aurais bien continué la démonstration avec des billets de 50, 100, 200 ou 500 euros mais il n’y en avait ni dans la quête ni dans mon portemonnaie.

 

Mais si la question posée à Jésus portait sur l’impôt, la réponse de Jésus a une portée plus vaste.

« Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 

Nous devons à la fois reconnaître les domaines de compétences de l’état -  les reconnaître et les respecter ;

Et à la fois maintenir et restreindre l’état à ses seuls domaines de compétences – la foi et la morale i.e. la foi dans son expression concrète sont du ressort de Dieu… et des croyants.

 

L’équilibre entre les deux est parfois difficile.

On peut comprendre que l’état ne prenne pas partie sur la moralité ou non des couples homosexuels et autorise donc leur mariage ; on peut comprendre que l’état se refuse à juger de la moralité des FIV, PMA et même GPA…

Ce n’est peut-être pas son rôle.

Mais il y a une différence entre ne pas juger de la moralité d’une pratique et donc l’autoriser et favoriser cette pratique en donnant des avantages financiers ou légaux aux couples homosexuels mariés ou en remboursant tout ou partie de l’avortement, FIV etc…

Ce faisant l’état sort de son domaine de compétence et empiète sur celui de Dieu (mais n’est-ce pas le risque avec un président jupitérien)

 

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !

 

« Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Mais sachant tout est à Dieu, n’hésitons pas à lui rendre une part de ce qu’il nous a donné :

ð  Quête pour les OPM, la Mission universelle de l’Église.