Dimanche 5 août 2018

18ème TO B : Que devons-nous faire ?

« Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »

Cette question de la foule à Jésus m’en a rappelé une autre, d’une sainte que j’apprécie, 1ère sainte amérindienne reconnue, Kateri Tekakwitha

«  qui me dira ce que Dieu aime, afin que je le fasse ? »

 

Dans un cas comme dans l’autre, il y a le désir de bien faire, de faire l’œuvre ou la volonté de Dieu ; mais comment savoir ce que Dieu aime, comment connaître sa volonté ?

Réponse Paul :

R11,32-34 [32] Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde.

[33] O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies impénétrables ! [34] Qui en effet a connu la pensée du Seigneur ?

 

Ne nous y trompons pas, Paul invite tout un chacun à vivre le plus saintement possible, à faire le bien et à éviter le péché

Il s’agit de vous défaire de votre conduite d’autrefois, 
c’est-à-dire de l’homme ancien corrompu par les convoitises 
qui l’entraînent dans l’erreur. 

Paul va même parfois jusqu’à faire des listes de péchés ou de pécheurs au risque de mettre une limite à la grâce de Dieu :

1Co 6-9 Ne vous y trompez pas ! Ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les pédérastes, [10] ni les voleurs, ni les accapareurs, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les filous n'hériteront du Royaume de Dieu.

 

Mais quoiqu’il en soit, pour Paul, le salut ne saurait se gagner ou se mériter : le salut est un don gratuit de Dieu.

Même si cela c’est sans doute pratiqué autrefois : la foi chrétienne n’est pas une morale, n’est pas une collection de choses permises ou défendues.

1Co 6,12 Tout m'est permis " , mais tout ne convient pas.

" Tout m'est permis " , mais moi je ne me laisserai asservir par rien.

Réponse de Jésus :

« L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »   
« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; 
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

 

Là encore ne nous y trompons pas, Jésus ne nous invite pas à « vivre d’amour et d’eau fraiche », il sait quels sont les besoins et nécessités de notre condition humaine mortelle : il nous faut d’ailleurs y répondre le mieux possible et pour nous même et pour les autres.

Mais l’homme n’étant pas un animal comme les autres, Jésus nous affirme qu’il ne sera vraiment lui-même, vraiment humain, que dans la mesure où il se recevra d’en haut, de Dieu et ce dans une démarche volontaire : il faut aller vers celui qui descend vers nous, tendre les bras vers celui qui veut nous attirer auprès de Lui.

Erreur toujours moderne, nier la transcendance de l’humain :

·         mouvement végan 

·         consumérisme avec son paroxysme, la course à l’immortalité

« Que devons-nous faire » « qui me dira ? »

Ce genre de questions nous maintient dans une situation infantile.

 

Le catéchisme d’hier à fait place à la catéchèse : non plus un programme quasi scolaire de questions réponses, mais une rencontre entre croyants, un partage d’expérience entre novices et ainés dans la foi.

Laissez-vous renouveler par la transformation spirituelle de votre pensée. 
    Revêtez-vous de l’homme nouveau,créé, selon Dieu