Dimanche 16 septembre 2018

24ème TO B : qui suis-je ?

Jésus sait très certainement qui il est, quel est son lien privilégier à Dieu son Père dans l’unique Esprit, sa place dans la Trinité sainte. Il n’a pas besoin des hommes pour savoir qui il est.

La réponse à la question « qui suis-je ? » n’a donc d’intérêt que pour les disciples eux-mêmes.

 

« Au dire des gens, qui suis-je ? »

« Pour vous, qui suis-je ? »

 

« Au dire des gens, qui suis-je ? »

 

Jésus n’est ni préoccupé outre mesure par ce que les gens disent de lui, ni indifférent à ce que les gens pensent de lui.

Il n’est ni à l’affut de l’opinion publique, ni insensible à l’avis du public.

 

Son être ne dépend pas des autres, mais sa mission c’est de sauver les autres ce qui ne peut se faire malgré les autres.

 

L’être de l’Église c’est partager ce salut donné en jésus Christ.

Mais comment avoir un message crédible au milieu des scandales criant de certains membres de l’Église y compris malheureusement parfois de prêtres ou d’évêques… 

Au dire des gens qui suis-je ? et qui sommes-nous ?

Ce que les gens disent de nous influe sur ce qu’ils peuvent recevoir de qui est Jésus.

« Pour vous, qui suis-je ? »

 

Au-delà de l’opinion générale, Jésus se préoccupe tout spécialement de ce que pensent de lui ses disciples.

Il ne suffit pas même d’avoir à un moment proclamé la vérité sur Jésus, ni de lui avoir consacré sa vie, pour être en adéquation avec Lui et sa mission.

« Passe derrière moi, Satan ! 
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
  dit Jésus à Pierre.

 

Par-delà les expressions communautaires ou personnelles de la foi, croire c’est vivre de sa foi ; savoir qui Il est vraiment, c’est renoncer jusqu’à l’idée que l’on se fait de soi-même pour recevoir son identité et son être de Lui. Et ce renoncement ne va pas sans souffrance : il faut mourir à ce que l’on croit être pour devenir qui l’on est vraiment en Dieu.

 

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, 
qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

 

De ce point de vue-là, les souffrances de l’Église seront pour elle un chemin de purification.

Gn 50,20 Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l'a tourné en bien, afin d'accomplir ce qui se réalise aujourd'hui :

sauver la vie à un peuple nombreux.

 

Chrétiens, chacun d’entre nous personnellement et ensembles collectivement nous sommes à la fois l’Église et le Christ Jésus.

Ce que nous disons de nous-mêmes et ce que les autres disent de nous, est à la fois indifférent et essentiel.

1Co 10,31-32 quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.

Ne donnez scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l'Eglise de Dieu,