Dimanche 30 décembre 2018
Sainte Famille, année C : enfance maltraitée
C’est au bout de trois jours qu’ils le
trouvèrent dans le Temple, C’est au bout, de 3 jours, au terme de 3
jours de recherche et d’angoisse, 3 jours à imaginer sans doute le pire, que Joseph et Marie, et sans doute quelques
parents proches, ont enfin retrouvé l’enfant Jésus. |
Le monde antique n’était pas meilleur que le
nôtre et sans doute pire à bien des égards. Les horreurs auxquelles nous pensons dès
qu’un enfant disparait quelques instants à notre surveillance ont aussi dû
traverser l’esprit de Marie et Joseph… La joie d’avoir un enfant va de pair avec
l’angoisse de tout ce qui pourrait lui arriver. Quand on aime quelqu’un on souffre souvent
pour lui et parfois même par lui. « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait
cela ? Quand on pense que Dieu nous aime d’un amour
infini, plus qu’un parent ne saurait jamais aimer son enfant, quelles doivent
être sa souffrance et son angoisse pour nous, par chacun de ses enfants que
nous sommes, livrés en ce monde aux forces du mal et en même temps comme en
pleine crise d’adolescence… |
Il faut
avoir aimé dans la douleur pour savoir ce que c'est vraiment qu'aimer. |
Ne saviez-vous pas S’il y a bien un lieu où un enfant devrait
être en sécurité, c’est à la maison, c’est dans sa famille ainsi que dans
notre Maison-Eglise, notre autre famille. |
Plus de secret infâme entre nous, plus
d’aveuglement complice : ce n’est pas diffamer que de faire un
signalement en cas de doute, ce n’est pas calomnier que d’appeler le 119
(enfance maltraitée). |
Bien-aimés, Nous sommes des enfants de Dieu. Cultivons entre nous l’innocence et la folie
de notre jeunesse pour être ensemble comme Jésus lui qui grandissait en sagesse, en taille et en
grâce, |