Jeudi 30 mai 2019

Ascension du Seigneur 

Dans notre cosmogonie judéo-chrétienne, Dieu se trouve en haut, au ciel tandis que l’enfer ou les enfers se situent symboliquement en bas.

Notre condition actuelle étant située entre les deux.

 

Le risque avec une telle représentation du monde serait de repousser Dieu de plus en plus haut et donc de plus en plus loin de nous.

Or lorsque nous proclamons que Dieu a créé le ciel et la terre, nous affirmons sa majesté, son gouvernement, son immanence sur tout et partout.

 

Dieu lui-même nous l’a manifesté dans le Fils descendu du ciel, ayant planté sa tente parmi nous, puis étant descendu jusqu’aux enfers pour en remonter glorieux : Dieu est Dieu partout !

 

Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.

 

Dieu est Dieu partout.

Toute notre vie est donc dans sa main et sous son regard.

Quelle folie que de croire qu’il suffirait d’éteindre la lumière pour que Dieu ne nous voit pas, lui qui est lumière !

Ce qui se passe à Las Vegas reste peut-être à Las Vegas, mais Dieu est aussi à Las Vegas !

Dieu est Dieu partout.

Le retour de Jésus au ciel ne signifie donc pas qu’il nous quitte ou nous abandonne.

Le ciel n’est pas un lieu physique distinct et séparé de nous.

« Galiléens,
pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?

A regarder ailleurs…

 

Par son Esprit Saint, Dieu est à jamais auprès de nous.

C’est ici et maintenant déjà que nous sommes en présence de Dieu même si nous ne le verrons clairement que par-delà la mort.

 

Nous n’avons pas à attendre la mort et la résurrection pour vivre de sa présence : puisque Dieu est l’Emmanuel, Dieu avec nous, Dieu parmi nous, alors nous devons faire de notre vie présente un paradis, vivre déjà en citoyens du ciel.

Concrètement cela signifie entre autres choses annoncer la Bonne Nouvelle, lutter contre les injustices et protéger notre environnement…

 

La petite Thérèse a comparé notre « encielement », à une montée en ascenseur.

Mais il faut savoir l’appeler pour qu’il vienne à nous.

 

Ap 22.20 Celui qui atteste cela dit : Oui, je viens bientôt. Amen, viens Seigneur Jésus !