Dimanche 2 juin 2019

7ème de Pâques : communion et union

qu’ils soient un comme nous sommes UN :
    moi en eux, et toi en moi.

 

Cette unité à laquelle nous sommes appelés ensemble et avec Dieu, c’est dans le mystère de l’eucharistie que nous nous en approchons le plus en ce monde.

 

Nous croyons que dans l’eucharistie, Dieu le Fils se rend matériellement présent sous l’apparence du pain et du vin consacrés ;

autrement dit que bien que ne changeant pas physiquement, le pain n’est alors plus du pain et le vin plus du vin mais le Christ Jésus lui-même.

Ainsi lorsque nous consommons à l’eucharistie, nous recevons en nous, nous assimilons dans notre chair Dieu lui-même ou mieux encore c’est lui Dieu qui nous assimile à Lui.

 

Nous sommes ce que nous mangeons – disent les publicités en nous incitant à manger plus sain, plus bio, moins sucré moins salé et 5 fruits et légumes par jour !

Nous sommes ce que nous mangeons ! nous devenons le Christ Jésus lorsque nous communions régulièrement à son corps et à son sang donnés pour nous en nourriture.

 

La communion nous fait donc UN avec Dieu.

De manière individuelle et personnelle, mais aussi de manière collective.

Lorsque nous mangeons son corps eucharistique, nous devenons véritablement ce que nous sommes déjà par le baptême, le Corps du Christ.

Un avec Dieu, Un ensemble en Dieu.

 

Et c’est pourquoi ma communion n’est pas seulement importante pour moi mais pour le Corps tout entier ; lorsque je communie, je nourrie le Corps tout entier de l’Eglise, je rassasie aussi ceux qui pour une raison ou pour une autre manquent au rendez-vous de l’eucharistie ; mais inversement, lorsque je me prive volontairement de communier régulièrement, je rends le Corps entier de l’Eglise comme anorexique, faible, maladif…

 

En psychologie sociale, on parle beaucoup du phénomène d’imitation.

Si je vis entouré de fumeurs j’ai plus de risque d’être fumeur ; et si je vis entouré de sportifs j’ai plus de chance de le devenir moi-aussi.

Autrement dit, je que je fais ou ne fais pas influe aussi sur les autres et je suis en partie responsable par mon comportement de ce qu’ils deviennent : copains par rapport aux autres copains, adultes par rapport aux enfants etc..

Et c’est pourquoi, les parents surtout ont une responsabilité exemplaire y compris vis-à-vis de Dieu et de la participation régulière à la messe.

 

Plutôt que 1ère communion nous préférons parler de 1ères des communions.

Non seulement parce qu’il est supposé y en avoir une multitude d’autres à suivre mais surtout parce que les communions eucharistiques nous préparent à une autre communion, céleste celle-ci, dans la gloire divine.

Père, ceux que tu m’as donnés,
je veux que là où je suis,
ils soient eux aussi avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire