Abraham répondit :
‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts :
ils ne seront pas convaincus.’ »

Et c’est ce qui est arrivé ; Jésus est ressuscité d’entre les morts : ils n’ont pas été convaincus. La foi n’est pas affaire de preuve ou de signe, on ne croit que ce que l’on veut croire, que ce qu’on est disposé à croire.

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Il est probable que certains aient vu le tombeau vide ou même Jésus ressuscité d’entre les morts et ne se soient pas convertis pour autant.
Ainsi des gardes chargés de surveiller le tombeau de Jésus selon Mt28,11s : prêts à se convaincre eux-mêmes et les autres avec que le corps de Jésus avait été volé par ses disciples…  

A qui ne veut pas croire, aucune preuve, aucun signe, ne saurait être convaincant.
A qui ne veut pas croire, de la fourberie à l’illusion collective, toutes les excuses seront bonnes pour justifier le doute et l’incroyance.  

Il est donc vain de chercher à convaincre qui ne veut pas croire.

On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

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A l’inverse, certains croyants veulent tellement voit Dieu à l’œuvre qu’ils voient son action partout et en tout lieu.  
Au risque, si leur foi est mal formée, d’avoir une vision déformée de la réalité car la réalité alors doit se plier à leur foi. Exemple : les créationnistes.  

Il est vain de chercher à convaincre qui ne pense plus qu’avec sa foi.

« Autant essayer d’empêcher le vent de souffler ».   Stefan King

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Il est vain de chercher à convaincre qui ne veut pas croire.
Il est vain de chercher à convaincre qui ne pense plus qu’avec sa foi.

En matière de religion, ce n’est pas par des mots et des arguments que nous convaincrons qui que ce soit

(Dieu) seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ;
aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir.  

Il ne s’agit donc  pas de convaincre ni d’être vaincu mais de ne jamais se rendre, de toujours être en situation de combattre.  Israël = « Celui qui lutte avec Dieu »
Dieu ne veut ni des incrédules butés ni de naïfs crédules mais de vrais croyants.
C’est aussi cela le sens de l’appel pressant de Paul à Timothée:
Mène le bon combat, celui de la foi