Dimanche 9 août 2020
19ème TO A : grandeur et humilité
Récit d’Elie… Grandeur et humilité. |
Elie était le prophète de la grandeur de Dieu. Confronté aux nombreux prophètes des baal, illusoires divinités cananéennes, Elie, prophète du Dieu unique, porte -parole du seul Dieu vivant et vrai, le très haut, tout-puissant… Elie s’est mis en colère, a laissé déborder son amour jaloux pour le Seigneur : - Il a mis au défi les prophètes des faux dieux, leur demandant d’allumer un simple feu par la prière ; Ils n’ont évidemment pas pu y arriver. - Alors, et après avoir en plus asperger d’eau le bois du bucher, Elie a invoqué le nom du Seigneur et le feu du ciel est venu aussitôt consumer l’holocauste ; profitant de l’émoi, Elie en profita pour faire tuer tous les serviteurs des baal. Dieu est grand. Allah akbar ! |
Ce faisant, Elie avait une vision païenne, jupitérienne de Dieu : Dieu de la foudre et du tonnerre. Dieu de vengeance et Dieu des armées : celui dont on écrit le nom sur les oriflammes et les canons ou encore sur les billets, balles sournoises des gens prétendument civilisés. mais le Seigneur n’était pas dans ce
feu |
Après son coup d’éclat face aux prophètes des baal, Elie connut l’humiliation de la fuite devant la reine Jézabel. Il croyait établir le règne de Dieu et le voilà perdu seul dans le désert puis simple réfugié chez une pauvre veuve païenne… Prophète du Tout-Puissant, Elie apprend et la charité de la part d’une non-juive et le refus de Dieu de régner à la manière des hommes, par la peur et la force. Alors, Elie se retire dans une caverne sur la montagne : abaissement dans la grandeur. Elie approche ainsi du mystère de qui est Dieu pour nous tel qu’il nous sera révélé en JC : Ph 2 Le Christ
Jésus,06 ayant la condition de
Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.07 Mais il s’est anéanti, prenant la
condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son
aspect, 08 il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Grandeur et humilité. |
après ce feu, le murmure d’une brise
légère. Grandeur et majesté de Dieu que nul ne peut voir en face sans mourir : Elie se voile le visage. Humilité et faiblesse apparente de Dieu qui se donne dans un murmure, un souffle évanescent. |
voyant la force du vent, il (Pierre)
eut peur Dieu n’est pas ni dans la force du vent, ni dans l’ouragan ou le feu. Il est plus grand que tout cela. Par amour, il transcende sa propre puissance en s’abaissant jusqu’à nous pour nous élever à son niveau de gloire et d’honneur en JC. La violence est l’apanage des faibles, le dernier recours de d’incompétence : Dieu préfère encore en être la victime. Ap 5.12 « Il est digne,
l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force,
honneur, gloire et louange. » |