Samedi 15 août 2020

Assomption de la Vierge Marie : « première en chemin »

tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
    Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.

 

Seul Dieu est notre Roi et seul Lui règne en JC.

Lorsque nous célébrons l’Assomption de Marie ou encore son couronnement au ciel dans 8 jours le 22 août, nous ne célébrons pas tant les mérites exceptionnels de quelqu’un en particulier, en l’occurrence Marie, la mère de Jésus notre sauveur ; que nous célébrons à travers elle les grâces immérités que Dieu veut nous donner comme il l’a fait pour elle.

 

Marie est montée au ciel en son corps et son âme.

Nous proclamons en JC, « lui, premier ressuscité » la résurrection des morts, la résurrection de la chair et la vie éternelle.

 

Marie est couronnée reine des anges au ciel.

Nous savons que nous partagerons nous aussi la royauté du Christ au ciel et comme le dit Paul aux Corinthiens : 1Co6.3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges?  

 

A la suite de son Fils, Marie est « la première en chemin », non pas sans doute chronologiquement mais symboliquement : en elle, qui a permis à Dieu de se faire humain pour nous diviniser, nous célébrons la divinisation ou sanctification de toute l’humanité.

 

Si le soldat inconnu permet d’honorer toutes les victimes des guerres sans faire de jaloux,

la figure de Marie permet d’honorer Dieu dans la victoire de chacun de tous ses élus à travers son œuvre unique en Marie.

En Dieu nous ne sommes jamais inconnus, anonymes et oubliés ; Dieu nous connaît chacun par notre nom et aime chacun de nous de manière unique à jamais.

 

Par le baptême, nous sommes conformés au Christ Jésus prêtre, prophète et roi.

 

Marie est honorée comme reine.

Les Evangiles ne nous disent pas si Marie a été ou non baptisée de manière formelle.

Cependant, lorsque nous proclamons son immaculée conception, nous disons qu’elle a bénéficié dès sa conception de cette grâce de réconciliation venant par avance de la mort et de la résurrection de son Fils et dont nous bénéficions maintenant par le baptême.

 

 Là encore, Marie est « la première en chemin », figure de proue de notre humanité.

 

Séparée du navire, une figure de proue n’est plus qu’un morceau d’épave…

Préservée de la rupture du péché, Marie est le symbole de l’unité du genre humain, l’allégorie de l’Eglise unifiée en JC.

 

Mt 12.50 celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Si nous faisons la volonté de Dieu, nous serons comme une mère pour le Christ Jésus :  nous serons comme Marie partageant à jamais au ciel la gloire et la royauté de son Fils.