Certains
passent leur vie en pensant que l’herbe est plus verte ailleurs. Qu’ils
seraient mieux ailleurs, plus heureux ailleurs.
D’autres
regrettent toute leur vie d’être nés au mauvais moment, à la mauvaise
époque : c’était tellement mieux avant ; ce sera tellement bien
plus tard.
Et
spirituellement parlant, c’est la même chose.
« C’était
plus facile de croire avant. »
« Regarder
la foi simple, naïve et heureuse des gens des pays pauvres. »
« Il
faudrait que… »
Du coup,
de même que certains ne cherchent à vivre heureux que le temps de leurs
vacances : ailleurs, au loin ; de même certains ne vivent leur foi
que de temps en temps : en vacances ou dans un monastère.
C’est
déjà cela. C’est déjà bien.
Et de
même que l’on rapporte avec soi de voyage quelques souvenirs, on peut aussi
rapporter avec soi un peu de foi. Mais le tout risque fort d’être rapidement
classé, mis sous vitrine, rangé avec nostalgie puis oublié à la poussière…
Or le
bonheur, la joie, la foi, JÉSUS, ne sont pas à chercher ailleurs mais à
accueillir ici et maintenant.
En
Jésus, Dieu ne s’est pas fait exceptionnel mais ordinaire.
Il n’est
plus par-delà les étoiles et réservé aux aventuriers ou aux savants ; il
est là, tout simplement là.
« Père,
Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
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