33ème
TO A : ton talent
Parabole
des talents: ·
Celui qui en a
reçu 5 en rapporte 5 autres qu’il a gagnés ·
Celui qui en a
reçu 2 en rapporte 2 autres qu’il a gagnés ·
Quant à celui
qui en avait reçu 1 seul, il le rapporte « inutilisé », infructueux Le maître alors confisque le talent de
celui qui n’en avait qu’1 pour le donner à celui qui en avait déjà le plus. À celui qui a, on
donnera encore, et il sera dans l’abondance ; |
La clef de compréhension de cette
parabole se trouve dans le rapport de « possession » vis-à-vis du
ou des talents reçus. Les 2 premiers serviteurs reçoivent
véritablement les talents qui leur sont confiés, ils les font leurs, les
gèrent comme s’ils étaient à eux. D’ailleurs, à l’heure des comptes, la
parabole ne dit pas qu’ils apportent au maître l’ensemble des talents, ceux
confiés + ceux gagnés, 10 pour l’un et 5 pour l’autre, mais ils apportent
seulement ce qu’ils ont gagnés en plus par eux-mêmes, 5 pour l’un et 2 pour
l’autre. Ils ne rendent pas les talents
initialement reçus. Le maître leur a demandé des comptes pas une restitution
du capital… Le 3ème lui n’a pas véritablement
intégré qu’il recevait 1 talent en gérance, il ne l’a pas fait sien, et
a caché « l’argent de
son maître » puis le lui a
rapporté tel quel « Le voici. Tu
as ce qui t’appartient. ». Il ne l’avait pas fait sien. Il lui
sera retiré. celui qui n’a rien se
verra enlever même ce qu’il a. |
Tout est à
Dieu ! tout lui appartient nous y compris. Mais il
nous a tout donné jusqu’à se donner lui-même. Soit nous le faisons nôtre, « Mon Dieu » et en serons de plus
en plus riche. Soit nous ne le laissons n’être que
« Dieu » et nous finirons par le perdre. |
Dieu se donne à nous tout particulièrement
par son Esprit Saint, par les 7 dons de son Esprit : la sagesse (pour discerner le bien du
mal) , l’intelligence (pour le comprendre) , le conseil ( pour peser entre le
plus ou moins bien car tout n’est pas tout blanc ou tout noir) , la force
(pour le mettre en œuvre) , la science ( pour connaître le bien, Dieu) , la
piété ( pour aimer le bien, aimer Dieu) et la crainte de Dieu ( pour s’en
remettre à Lui, s’abandonner au bien). Ce sont les talents qui nous sont
confiés. On peut soit les enterrer, les oublier
dans un coin, et on finira par les perdre ; soit les faire travailler et
devenir plus riches de leurs fruits, les fruits de l’Esprit. |
Mais cela demande véritablement un
travail, de l’exercice, de l’entrainement : « sans technique un don
n’est rien qu’une sale manie » comme l’écrivait Brassens. On n’a jamais fini de pratiquer la
charité et de l’apprendre ; il faut se laisser catéchiser toute sa vie. |
Très bien,
serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, La joie est communicative. Elle grandit lorsqu’elle est
partagée. La joie est peut-être le plus beau
fruit de l’Esprit Saint. |