Dimanche 13 décembre 2020
3ème Avent B : comme
le jeune marié
comme le jeune
marié orné du diadème, Cette
comparaison entre relation avec le Seigneur et amour sponsal nous éclaire à
la fois sur Dieu et sur le mariage. |
Notre relation à Dieu est comparée à
l’alliance conjugale. Manière de dire que notre relation à
Dieu ne devrait être basée ni sur le besoin, ni sur la peur, ni sur l’intérêt
etc. mais seulement sur l’amour. Amour de Dieu pour nous qui est
premier, sans condition et indéfectible. Réponse d’amour de nous pour Dieu qui
doit être libre, totale et désintéressée. Sans l’amour, notre rapport à Dieu ne
serait que vil commerce entre dominant et dominés, une sorte de prostitution
qui n’aurait rien de sacrée. Par ailleurs, de même que l’amour
conjugal est supposé s’épanouir dans le don de la vie, de même, notre
relation d’amour avec Dieu, si elle est vraie, ne peut que porter du fruit
autour de nous. 1Jn Quant à nous, aimons, puisque lui nous a aimés le premier. |
C’est pour signifier la nature aimante
de notre relation avec Dieu que : -
Certains
renoncent à l’amour conjugal en ce monde et parfois consacrent leur célibat
comme une union avec Dieu : anneau « marital », voile de
mariage… -
Certains se
marient religieusement |
L’union sponsale est invitée à être
vécue de manière sacrée et transcendantale,
à l’imitation de l’amour de Dieu pour nous : sans condition,
indéfectible, libre, total (ou exclusif), désintéressé, et finalement source
de vie. Cette manière de vivre l’amour
conjugal n’est pas dans la nature du mariage humain mais est bien une grâce,
une vocation particulière, et n’est donc pas faite pour tous les couples. De
même que tout célibataire ne consacre pas son célibat à Dieu. |
Il ne faut peut-être pas se désoler
que tant de personnes vivent maritalement sans être mariés religieusement. On pourrait même y voir au contraire
une expression de respect envers le caractère divin du mariage religieux. Cependant, il est vrai que la
diminution des mariages sacramentels
de même que la baisse des vocations sacerdotales ou religieuses, est
sans doute un symptôme d’un manque d’amour de notre humanité pour Dieu… |
Je tressaille de
joie dans le Seigneur Le
vocabulaire utilisé ici par Isaïe manifeste que l’amour avec Dieu n’est pas
un concept abstrait, mais engage tout notre être, corps, âme et esprit. C’est
parce que l’amour de Dieu a pris chair en son corps, que Marie peut dire Lc 1.46-47 "Mon
âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille
de joie en Dieu mon sauveur » |