Dimanche 20 décembre 2020

4ème de l’Avent B : conception divine

« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.

 

La sainteté de l’enfant à naître est présentée par l’ange au futur, de même que son appellation de Fils de Dieu.

Et pourtant, le Fils de Dieu existe de toute éternité et sa sainteté est de toujours et à jamais, indépendamment de son incarnation humaine.

 

Dieu est unique et trine : 1 seul Dieu en 3 personnes, que nous désignons humainement comme Père et Fils et Esprit.

 

Le Fils éternel du Père, pour notre salut, a renoncé à sa condition divine et à sa toute-puissance pour devenir semblable à nous afin que nous devenions un jour semblables à Lui.

Il s’est abaissé à notre niveau à tel point d’avoir besoin par l’Esprit saint de « la puissance du Très-haut » pour s’incarner en la Vierge Marie. L’Evangile dit même de Marie qu’elle va le « concevoir et enfanter » : le Fils de Dieu va connaître le même processus de développement et de croissance utérins que nous.

 

Ce n’est pas un amas de cellules qui est devenu Jésus mais c’est le Fils éternel du Père qui s’est fait amas de cellules !

Dès sa conception dans la chair de Marie, il est l’incarnation du Fils éternel du Père, il est Jésus déjà avant même d’être nommé comme tel, avant que son petit cœur d’humain n’ait battu dans le sein de sa mère, avant que d’avoir bougé, avant que d’avoir encore une conscience d’homme, avant que d’être né.

 

De même, je dois être considéré comme JE, comme une personne, dès ma conception quand bien même je n’aurais encore aucune conscience de moi-même. Dès la conception, (indépendamment des circonstances souvent dramatiques) tout avortement est un meurtre.

 

 Le 8 octobre 2020, l’Assemblée nationale française a allongé le délai de recours légal à l’avortement de 12 à 14 semaines. Conscient que ce n’est en rien une affaire de délai et refusant toute fausse hypocrisie, le Canada l’a déjà autorisé jusqu’à la naissance !

 

Nos démocraties se sentent actuellement confrontées au séparatisme de l’Islam politique.

Mais certaines politiques sont incompatibles avec toutes les religions ! et sont par essence inadmissibles et illégales car contraires au projet divin.

 

Les lois divines n’ont pas à se soumettre aux dictats des hommes, fut-ce de la majorité d’entre eux.

 Comme le dit St Pierre en Ac 5.29  "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes.

 

Etant entendu avec Jésus, que religions et états doivent rester dans leurs domaines de compétence…

Mt 22.21  "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu."