Nuit de Noël  2020

à Ste Bernadette : symphonie animale

Préliminaire :

Les masses de la mer mugissent,

la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie

Personne n’est venu déguisé en mer ou en arbre pour mugir ou danser de joie pour la naissance de Jésus.

Mais certains sont déguisés en divers animaux car la naissance de Jésus est une Bonne Nouvelle pour tout l’univers. Alors s’il m’arrivait dans mon homélie de parler de tel ou tel animal, j’invite les enfants à en imiter le cri… de joie !

 

elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,

 

Marie et Joseph n’ayant pas trouvé de place à l’auberge où se trouvaient paraît-il beaucoup de monde avec leurs animaux de compagnie : chiens, chats principalement mais aussi un perroquet et un merle siffleur,

poursuivirent leur route, Marie sur son âne, et Joseph marchant à pied à ses côtés ( il n’avait ni cheval ni chameau ni éléphant),

jusqu’à arriver devant dans une étable !

 

«  je ne vais tout de même pas entre là-dedans, se dit Joseph, avec les moutons, les bœufs, les chèvres, les vaches, les cochons,  et sans doute tout un tas de bestioles comme des moustiques, des serpents, des hiboux.

Mais Marie, connaissant le fond du cœur de son époux, le rassura.

« Ô Joseph, une étable, c’est magnifique : grâce à au souffle chaud des vaches et des moutons, le petit n’aura pas froid ; grâce au foin des chevaux, il aura un lit douillé ; grâce aux chauves-souris il ne craindra pas les moustiques ; et je suis certaine qu’il y aura bien un chat pour le protéger des rats. »

 

C’est ainsi que Marie, Joseph et leur âne s’installèrent dans l’étable qui logeait effectivement de nombreux animaux – cochons, vaches, moutons, chevaux et même quelques poules et quelques canards – mais et cela ne surprendra personne : ni éléphant, ni tigre, ni licorne, ni tyrannosaure et tant mieux.

 

A leur entrée dans l’étable, les animaux furent dérangés et mêlèrent d’abord tous leurs cris de mécontentement : on aurait cru entendre le rugissement d’un lion.

Mais très vite, voyant la détresse du couple et Marie prête à accoucher, la voix des animaux ne fut plus qu’un léger roucoulement de colombe.

Et quand vint le moment de la naissance de Jésus, on aurait pu entendre une mouche voler.

 

Puis, dès que l’enfant Jésus est lancé un petit cri comme un salut au monde qu’il venait sauver, tous les animaux se mirent à crier cette Bonne nouvelle.

Bonne Nouvelle relayée par les chiens du village aux chiens de village suivant et la Nouvelle de la naissance arriva jusqu’à un groupe de mages en chemin vers Israël à dos de cheval, chameau, d’éléphant…

 Quant les chiens aboient, la caravane passe. Aux messages des chiens, éléphants, chevaux et chameaux accélèrent le pas pour arriver plus vite à l’étable où les attendaient poules, moutons, vaches, canards, ânes, cochons, hiboux etc.

 

Les Evangiles ne nous parlent pas beaucoup des animaux que Jésus à croiser plus tard dans sa vie : on parle juste de cochons, de poissons, et d’un coq ayant annoncé la trahison de Pierre puis sans doute la résurrection de Jésus.

 

En réalité, nul ne sait si au ciel, on retrouve lions, moutons etc…

Mais ce qui est certain, c’est que le Dieu qui s’est fait petit enfant en Jésus est le même Dieu tout-puissant qui a créé le ciel et la terre, Dieu seul sait quand et comment.

Alors, aimer, respecter et protéger la nature, sa création, c’est rendre gloire à Dieu.