Au commencement
était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.[.]
Et le Verbe s’est
fait chair, il a habité parmi nous
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Le Verbe de Dieu, Dieu le Fils du
Père, lui par qui Dieu un et trine a créé les ciels et la terre, les mondes
visibles et invisibles,
Le Verbe qui est Dieu,
Le Verbe s’est fait chair, il s’est
abaissé dans sa propre création, a pris rang parmi ses créatures, s‘est fait
homme au milieu des hommes.
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Cette venue de Dieu parmi nous avait
été annoncée par les prophètes et les mythologies de nombreuses religions à
travers les récits de visitations divines sous apparence humaine ou animale,
sous forme d’avatars divers et variés
Cependant aucun prophète, ni le diable lui-même sans doute, n’aurait
osé imaginer que Dieu ne prît pas seulement l’apparence d’un être humain mais
le devienne réellement : le vrai Dieu s’est fait vrai homme.
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Le Verbe qui était Dieu a pris chair
en la vierge Marie, a voulu connaître un développement embryonnaire semble au
nôtre, une naissance semble à la nôtre, une vie de famille et une enfance
comme n’importe quel quidam.
Il est d’ailleurs probable, que
jusqu’à ce que vienne pour lui l’heure de se révéler publiquement, le Verbe
de Dieu, Jésus, n’ait commis aucun miracle ni prodige.
Il était dans le
monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
En fait, et malgré les merveilles
accomplies les 3 années de son ministère public, ce n’est qu’avec sa mort et
surtout sa résurrection d’entre les morts que Jésus sera reconnu pour ce
qu’il était dès avant sa venue en notre monde, Dieu lui-même en son Verbe.
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La résurrection des morts avait certes
été annoncée par les prophètes, comme une sorte de retour à la vie d’avant en
mieux.
Cependant, la résurrection de Jésus
dépasse infiniment cela. Jésus est rétabli dans sa condition divine avec sa
nature humaine ; ressuscité, il demeure vrai homme et vrai Dieu.
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St Irénée de Lyon, disciple d’un
disciple de Jean l’Evangéliste, a écrit :
« Car
telle est la raison pour laquelle le verbe s’est fait homme, et le Fils de
Dieu, Fils de l’homme : c’est pour que l’homme, en entrant en communion
avec le Verbe et en recevant ainsi la filiation divine, devienne fils de
Dieu » (haer. 3,19,1)
Tel est le projet divin sur nous qui
dépasse toutes nos espérances : un jour,
« nous lui serons semblables » 1Jn3.2
Fêter l’incarnation, fêter l’humanisation de Dieu à Noël c’est déjà célébrer notre
future divinisation au ciel.
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