Homélie du dimanche 22 septembre 2024, 25ème TO B : vous faites la guerre 

« vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrer en conflit et vous faites la guerre »

Avant même que de commencer, toute violence est un constat d’échec. La violence est le propre des faibles, un signe d’impuissance.

 

Dieu est le Tout-Puissant.

Il n’a rien à prouver, rien à démontrer, rien à justifier. Il est Dieu.

Il n’a besoin de rien et n’a personne à convaincre. Il est Dieu.

Il peut tout, Il sait tout.   « Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut » Jn1.3  Il est Dieu

« tout a été créé par lui et pour lui.[17] Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui. » Col1.16-17. Il est Dieu.

 

Tous nos discours apologétiques sur Dieu sont vains ; ils ne manifestent que notre impuissance à dire Dieu. Et cette même impuissance peut nous conduire, nous a parfois conduit, conduit encore malheureusement trop de croyants, à la violence au nom de Dieu.

 

N’en doutons pas, la violence des islamistes est la preuve de leur faiblesse théologique, un signe de leur impuissance à convaincre, un symptôme de la fausseté de leur foi. Et l’Islam porte en lui cette violence dès son origine avec Mohamed.

 

Dieu est le Tout-Puissant.

Il l’est jusqu’à l’impuissance choisie par respect pour tout ce qui n’est pas Lui.

Car si Dieu est le Tout-Puissant, ce n’est pas notre cas… nous ne sommes pas Dieu.

 

Nous pouvons reconnaître notre impuissance et assumer alors une part inévitable de violence en nous. Nous sommes des pécheurs.

Nous pouvons aussi confier notre impuissance au Tout-Puissant, éventuellement jusque dans le martyr. Sans croire pour autant être parfaits ou sans péchés.

 

Il faut d’abord se reconnaître pécheurs et impuissants face au péché pour pouvoir accueillir la force de lutter contre et se laisser sanctifier par la Toute-Puissance de Dieu.

 

Vivre finalement l’antiparallèle de ce que Dieu lui-même a choisi de vivre pour nous en Jésus le Christ :

2Co5.21 Celui qui n'avait pas connu le péché, Il l'a fait péché pour nous,

afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu.

 

C’est la mort de Dieu-Jésus sur la croix, sommet de l’impuissance, qui nous ouvre les portes de la Résurrection et de notre divinisation.

« la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique » etc.

Que Dieu nous comble de son Esprit de Sagesse pour vivre de son Amour et témoigner du nom de Jésus au monde qui a tant besoin de sa Paix.