Jour de Pâques 2025

3 personnages dans le récit de la découverte du tombeau vide chez Jn :

·         Marie-Madeleine

·         Simon-Pierre

·         Le disciple bien-aimé

 

Marie-Madeleine est la figure de l’humanité toute entière, à la fois pécheresse et pardonnée ainsi qu’en perpétuelle recherche d’amour.

 

Marie-Madeleine, c’est notre humanité au seuil du mystère divin.

Elle constate des choses, elle perçoit l’écho de la transcendance en notre monde, elle voit la pierre roulée mais elle n’entre pas dans la compréhension totale de ce qu’elle ressent.

Marie-Madeleine, c’est notre humanité en mal d’amour mais qui n’arrive pas à reconnaître en Dieu la source de l’amour.

 

Simon-Pierre est la figure de l’Église en son magistère, l’Église comme corps constitué et organisé ; Eglise peut-être un peu lourde et lente même lorsqu’elle court.

 

Simon-Pierre, c’est l’Eglise historique, l’Eglise hiérarchique, l’Eglise prudente, celle qui tout en courant pense et discerne, se hâte lentement vers le Christ.

Simon-Pierre, c’est l’Eglise, lourde comme un rocher mais solide comme un roc.

 

Le disciple bien-aimé est la figure de l’enthousiaste, celui qui est en Dieu et en qui Dieu est, celui auquel l’amour donne des ailes ; il ne courre pas, il vole vers son Dieu.

 

 Le disciple bien-aimé c’est le néophyte, celui qui fait l’expérience du feu intérieur, celui qui croit déjà sans saisir encore vraiment l’étendu de la foi.

Le disciple bien-aimé, c’est l’amant mendiant d’amour;  c’est le croyant qui se reconnaît mal croyant : même s’il court plus vite, il s’efface pour laisser Simon-Pierre passer le premier.

 

C’est grâce à Marie-Madeleine i.e. à travers son humanité que l’Eglise en la figure de Simon-Pierre peut recevoir la nouvelle du tombeau vide mais c’est par le filtre personnel de l’amour que cette découverte peut devenir Bonne Nouvelle, Évangile de Jésus Christ.

 

C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.