le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Cet Esprit Saint reçu au baptême, c’est lui qui nous donne de nous en souvenir, quand bien même nous usions été baptisés bébés, de nous en souvenir en notre chair devenue au baptême son Temple.

Que l’Esprit Saint nous replonge dans le bain de notre baptême si icelui a été conféré jeune enfant....

Accueil par l’Eglise : symboliquement à la porte du bâtiment église ou par l’Eglise, assemblée constituée. On « frappe à sa porte » en demandant à y entrer, on demande –par parents interposés – la grâce du baptême, on se présente en donnant son prénom et on est reçu en étant marqué du signe de reconnaissance de la famille, le signe de la croix.

La profession de foi n’est pas un sacrement mais un sacramental par lequel nous choisissons librement, à l’âge de raison, de signifier notre adhésion au OUI donné pour nous par nos parents lorsque nous étions encore incapables de le dire nous-mêmes ; une célébration pour nous rappeler les grâces baptismales déjà reçues.

Au  cours de la célébration, la plupart des rites du baptême sont ainsi rappelés :

·         Accueil dans l’Eglise : procession d’entrée

·         Signation : croix autour du cou

·         Prénom et oui : appel et réponse au moment de la profession de foi

Puis la célébration du baptême se poursuit par une proclamation de la Parole de Dieu et son commentaire inspiré.

Nourris de cet enseignement, les parents réitèrent leur adhésion à la foi de l’Eglise et leur désir du baptême de leur enfant dans cette même foi.

On précède alors au baptême par une triple immersion dans l’eau ou une triple aspersion au nom « du Père et du Fils et du St-Esprit ».

Le jour de la profession de foi, le professant professe solennellement sa foi, la foi de l’Eglise avec les mots de l’Eglise.

Quant à l’eau baptismale, « je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés », elle est généralement rappelée en début de célébration lors du rite du pardon par une aspersion, si possible avec l’eau bénite lors de la veillée pascale.

L’enfant jaillit des eaux baptismales est dès lors baptisé.

Il est un autre Christ, l’oint de Dieu : il est marqué au front du saint Chrême, huile parfumée.

Il a revêtu le Christ comme dit Paul aux Galates et reçoit symboliquement un vêtement blanc.

Il a reçu en lui la lumière de Dieu et qui est Dieu pour être lui-même lumière de Dieu pour les autres et reçoit matériellement un cierge allumé au cierge pascal.

Le jour de la profession de foi, l’onction d’huile sainte parfumée est généralement rappelée par l’usage de l’encens (même symbolique d’ailleurs pour l’enterrement d’un baptisé).

Quant au vêtement blanc et à la lumière, c’est signifié traditionnellement par le port d’une aube blanche et d’un cierge.

Enfin la célébration du baptême s’achève par un déplacement autour de l’autel pour signifier que le baptême n’est pas une fin en soit mais un nouveau départ, le début d’un chemin de foi qui, enrichi par la plénitude l’Esprit saint à la confirmation, et nourri régulièrement par l’eucharistie, conduira l’élu au ciel avec le Christ.

Nous célébrerons bientôt la fête de Pentecôtes et le rappel du don de l’Esprit saint aux apôtres ce jour là et à nous-mêmes en particulier à notre baptême et notre confirmation.

le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Fais-nous voir le visage du très-haut, Et révèle-nous celui du Fils ;

Et toi l’Esprit commun qui les rassemble, Viens en nos cœurs, qu’à jamais nous croyions en toi.