Formation chrétienne des adultes    2018

Session : L’Apocalypse

Rencontre 3 : la symbolique

 

Bibliographie :

                Cahier Évangile :

                               N°11 Une lecture de l’Apocalypse, 1975

                               N° 170 Le livre de l’Apocalypse, 2014, Yves-Marie Blanchard

                Supplément aux Cahiers Évangile :

                               N° 170-171 Le dragon, la femme et l’enfant (Apocalypse 12)

                L’Apocalypse, bayard Édition, Jean-Pierre PRÉVOST, 1995

                L’Apocalypse de saint Jean, Pierre PRIGENT, Labor et fides, 2000

                Que sait-on du Nouveau Testament ?, Raymond E. BROWN, Bayard, 2000

                Encyclopédie des symboles, Livre de Poche, 1989

               

La tenture de l’Apocalypse d’Angers, Liliane DELWASSE, ed. du patrimoine, 2007

                L’Apocalypse La tenture de Louis d’Anjou, ed. du patrimoine,2015

                Le livre de l’Apocalypse, ed. IPOMEE-ALBIN MICHEL, 1999

Chant : prière :

NT 9 (Ap 4, 11 ; 5, 9.10.12) (Préliminaires du grand jour de Dieu)

R/ Gloire à l'Agneau immolé

  Tu es digne, Seigneur notre Dieu, * 

 de recevoir  l'honneur, la gloire et la puissance. 

 

 C'est toi qui créas l'univers ; * 

 tu as voulu qu'il soit :  il fut créé.  R/

 

 Tu es digne, Christ et Seigneur, * 

 de prendre le Livre et d'en ouvrir les sceaux. 

 

 Car tu fus immolé, +

 rachetant pour Dieu, au prix de ton sang, * 

 des hommes de toute tribu,

 langue, peuple et nation.  R/

 

 Tu as fait de nous, pour notre Dieu,

 un royaume et des prêtres, * 

 et nous régnerons sur la terre. 

 

 Il est digne, l'Agneau immolé, +

 de recevoir puissance et richesse,

 sagesse et force, * 

 honneur, gloire et louange. 

 

NT 11 (Ap 15, 3-4) Ils sont manifestés, tes jugements ! (Cantique de Moïse et de l'Agneau)

 

 Grandes, merveilleuses, tes œuvres, 

 Seigneur, Dieu de l'univers ! 

 

 Ils sont justes, ils sont vrais, tes chemins, 

 Roi des nations. 

 

 Qui ne te craindrait, Seigneur ? 

 A ton nom, qui ne rendrait gloire ? 

 

 Oui, toi seul es saint ! +

 Oui, toutes les nations viendront

 et se prosterneront devant toi ; * 

 oui, ils sont manifestés, tes jugements. 

 

 

INTRODUCTION

Symbole : Signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l'image, l'attribut, l'emblème : Le drapeau, symbole de la patrie. Personne qui incarne de façon exemplaire une idée, un sentiment, etc. : Il est le symbole de la générosité. Lettre ou groupe de lettres servant à désigner les éléments.

Définitions : symbole - Dictionnaire de français Larousse

www.larousse.fr/dictionnaires/francais/symbole/76051

 

·         Une même image peut avoir plusieurs sens et plusieurs images peuvent avoir le même sens Sup CE 170-171 p41

o   Drapeau blanc : drapeau royal ou reddition

o   Le blé et l’oseille

·         Un symbole peut être universel ou lié à un fond culturel particulier

o   Le soleil

o   cagouille

·         Comme les deux faces opposées d’une pièce, un symbole peut être détourné, retourné pour signifier son contraire 

o   Cf le carnaval et son roi 

·         Un symbole peut signifier une chose et son contraire : caractère amphibologique

o    la croix

o   Un verre à moitié plein ou vide

 

Le discours religieux est par nature de l’ordre du symbolique puisqu’il s’agit de parler avec les mots limités du langage humain d’une réalité transcendant l’humanité elle-même.

On peut même dire que le seul discours sur Dieu qui ne soit pas faux par nature est le discours symbolique.

Malgré ses limites, on ne peut donc pas s’en passer sauf à choisir l’apophatisme mais cela n’est pas compatible avec la notion de Révélation, en particulier celle du Verbe de Dieu ou logos.

 

Jean de Patmos bénéficiaire d’une Révélation de Jésus Christ et chargé de la transmettre n’a d’autre langage possible que celui du discours symbolique, le seul qui puisse exprimer ce qui dépasse l’humainement accessible aux sens.

Ap 1[12] Je me retournai pour regarder la voix qui me parlait

« Enfin, il faut savoir que le langage figuratif de l’apocalyptique pose des problèmes herméneutiques » p836 Raymond E. BROWN

 

Jean ne va pas inventer son discours symboliques à partir de rien. Son discours ne fera sens que par l’usage de symboles accessibles par d’autres, partagés par d’autres. Que ce soit dans l’ordre des chiffres, des objets, des lieux, Jean puisera en particulier dans le fond des symboles déjà présents dans la Bible.

 

1)       Petite théologie des nombres

 

Les chiffres dans la Bible ont parfois une signification symbolique particulière.

 

1 :  

Dt 6 [4] ÉCOUTE, Israël ! Le SEIGNEUR notre Dieu est le SEIGNEUR UN.

Le chiffre 1 désigne Dieu, l’unique.

 

 Ap4 ,2 Et voici, un trône se dressait dans le ciel, et, siégeant sur le trône, quelqu'un

 

2 :

ce qui n’est pas un, ce qui est divisé ou incomplet

ð    cf les deux sexes.

ð    Nécessité des deux témoins   Ap 11 [3] Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser   Jn 8,17

 

Dans l’Eglise, chiffre du Christ :

-         2ème personne de la Trinité

-         union des deux natures du Christ

-         etc

 

L’union des deux rappelle la complétude : ainsi 2 = 1

 

3 :

Temps de la révélation de ce qui est caché.

- Ex 2,2 La femme conçut, enfanta un fils, vit qu'il était beau et le cacha pendant trois mois

- Ex 19 [10] Le SEIGNEUR dit à Moïse : " Va vers le peuple et sanctifie-le aujourd'hui et demain ; qu'ils lavent leurs manteaux, [11] qu'ils soient prêts pour le troisième jour, car c'est au troisième jour que le SEIGNEUR descendra sur le mont Sinaï aux yeux de tout le peuple.

- Ac 5 [7] Trois heures environ s'écoulèrent ; sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé.

- Lc 24,7 "il disait : "Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des hommes pécheurs, qu'il soit crucifié et que le troisième jour il ressuscite. "

- Jn 21[14] Ce fut la troisième fois que Jésus se manifesta à ses disciples depuis qu'il s'était relevé d'entre les morts.

 

 

Chiffre de l‘union hypostatique des trois Personnes divines: la Trinité ou Trine-unité 3 = 1

-         Gn 18 [1] Le SEIGNEUR apparut à Abraham aux chênes de Mamré alors qu'il était assis à l'entrée de la tente dans la pleine chaleur du jour. [2] Il leva les yeux et aperçut trois hommes debout près de lui.

-         Mt 28,19 Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,

 

Ap 5,13 A celui qui siège sur le trône et à l'agneau, louange, honneur, gloire et pouvoir pour les siècles des siècles.

Ap 12,6 son enfant fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son trône

 

Dans l’Apocalypse, le chiffre 3 est utilisé comme antithèse de la Trinité, appliquée au démon, au mal etc…

-      Ap 9,18 Par ces trois fléaux, le feu, la fumée et le soufre, que vomissaient leurs bouches, le tiers des hommes périt.

 

3,5 = 7/2

Ap 11, 2 il a été livré aux nations qui fouleront aux pieds la cité sainte pendant quarante-deux mois. [3] Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, mille deux cent soixante jours.

Ap 11,9 on viendra pour regarder leurs corps pendant trois jours et demi, et sans leur accorder de sépulture.

[11] Mais après ces trois jours et demi, un souffle de vie, venu de Dieu, entra en eux et ils se dressèrent

 Ap 12,6 Alors la femme s'enfuit au désert, où Dieu lui a fait préparer une place, pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.

Ap 12,14 pour y être nourrie, loin du serpent, un temps, des temps et la moitié d'un temps.

Soit 3 ans et demi !  Durée que l’on trouve déjà en Da 7,25

les Saints seront livrés en sa main durant une période, deux périodes et une demi-période.

Moitié = contraire de 7    3 1/2 représente un temps de persécution pour ce qui est saint mais sans anéantissement.

 

 

4 :

chiffre de la totalité cosmique, symbole de la plénitude

- Ac 10 [11] Il contemple le ciel ouvert : il en descendait un objet indéfinissable, une sorte de toile immense, qui, par quatre points, venait se poser sur la terre.

- les 4 vivants Ez 1,5   Ap 4,6

- les 4 fléaux Ez 14,21 

- Ap 7 [1] Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre.

 

5 :

NT chiffre des villes païennes (la fameuse pentarchie)…

ð    d’où les 5 pains et les 5000 hommes à la multiplication des pains

 

Mc 8 [19] quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux vous avez emportés ? " Ils disent : " Douze. "

[20] " Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? " Ils disent : " Sept. "

 

C’est aussi le chiffre symbolisant l’artisanat car lié aux 5 doigts de la main.

 

Cependant dans l’Apocalypse, 5 = quelques uns

Ap 9,5 ; 9,10 dans leur queue se trouve leur pouvoir de torturer les hommes durant cinq mois.

 

6 :

c’est moins que 7, c’est incomplet, imparfait.

-         les êtres terrestres y compris l’humain, sont créés le 6ème jour Gn 1,26

 

Même les plus grands des anges sont comme limités à avoir 6 ailes.

Ap 4,8 Les quatre Vivants, portant chacun six ailes, sont constellés d'yeux tout autour et en dedans

 

Summum de l’imperfection avec le 666 chiffre de la bête, de Satan.

Ap 13,18 C'est le moment d'avoir du discernement : celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est six cent soixante-six.

 

Avant l’invention des chiffres dits arabes, on utilisait pour compter les lettres de l’alphabet, à chaque lettre étant affectée une valeur numérique.

On appelle gématrie un procédé selon lequel un chiffre donné désigne un homme ou un objet parce que la valeur numérique des lettres qui le constituent correspond au nombre en question.

Ainsi, Néron César, NRWN QSR (50+200+6+50+100+60+200) = 666 !    

(cf Vocabulaire de théologie biblique, ed. Cerf, article Nombres)

 

7 :

désigne une série complète, parfaite, divine.

-         création en 7 jours etc…

-         arche de Noé : Gn 7,2 Tu prendras sept couples de tout animal pur

-         7 dons de l’esprit  Ap 1,4 Grâce et paix vous soient données, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône

Za 4,2-10   Is 11,1s

 

7 = 4 + 3   la perfection accomplie s’obtient en ajoutant la création et la Trinité…

 

7ème jour, jour du sabbat, repos sacré pour le Seigneur

7ème année  Lv 25,4  la septième année sera un sabbat, une année de repos pour la terre

49 = 7x7 

Lv 25 [8]" Tu compteras sept semaines d'années, c'est-à-dire sept fois sept ans ; cette période de sept semaines d'années représentera donc quarante-neuf ans.

 [10] vous déclarerez sainte la cinquantième année et vous proclamerez dans le pays la libération pour tous les habitants ; ce sera pour vous un jubilé

 

 

8 :

ce qui va au delà des limites de la série accomplie, symbole de surabondance, d’une nouvelle chance

-         8 personnes dans l’arche de Noé: lui, sa femme, ses trois fils et leurs épouses.  2P2,5

-         Circoncision le huitième jour

-         Résurrection le huitième jour

-    renaissance Ap 17,11

[11] La bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi. Elle est du nombre des sept et s'en va à la perdition.

 

 

9 :

 ce n’est pas encore 10       Si 25,7     Lc17,17

 

Certains s’amusent à dénombrer 9 classes d’anges:

Satan, Archanges, chérubins, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances, Vertus, anges gardiens

9 étant le carré de 3, chiffre de la Trinité,

et Satan étant le 1er des anges, cela expliquerait sa prétention à la divinité et sa révolte contre Dieu.

Cependant, rien dans la Bible ne me semble étayer cette construction intellectuelle.

 

10 :

chiffre minimal d’hommes pour une communauté juive priante

Gn 18,32 Il dit : Que mon Seigneur ne s'irrite pas et je parlerai une dernière fois : peut-être s'en trouvera-t-il dix, et il répondit : Je ne détruirai pas, à cause des dix.

10 représente une globalité, en ensemble délimité

Ap2,10 voici, le Diable va jeter des vôtres en prison pour vous tenter, et vous aurez dix jours d'épreuve.

Ap 17,12 Et ces dix cornes-là, ce sont dix rois

 

 

10, 100, 1000 Facteurs multiplicateurs synonymes de quantité.

Mt 13,8 D'autres sont tombés dans la bonne terre et ont donné du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente.

 

12 :

chiffre des douze tribus, du peuple de Dieu: symbole d’Israël.

Puis des douze apôtres de Jésus, l’Eglise, nouveau peuple de Dieu, nouvel Israël.

 

12 = 4*3 la divinité qui se fait universelle

Ap 21,12 Elle avait douze portes et, aux portes, douze anges et des noms inscrits : les noms des douze tribus des fils d'Israël. [13] A l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l'occident trois portes 

 

24 = 12 +12 , union de l’ancien et du nouvel Israël

Ap 4,4 Autour du trône vingt-quatre trônes, et sur ces trônes, vingt-quatre anciens siégeaient, vêtus de blanc, et, sur leurs têtes, des couronnes d'or.

 

144 = 12²   perfection et totalité du peuple de Dieu

Ap 7,4 Et j'entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : Cent quarante-quatre mille marqués du sceau, de toutes les tribus des fils d'Israël.

12 0003 =

Ap21,16 La cité était carrée : sa longueur égalait sa largeur. Il la mesura au roseau, elle comptait douze mille stades : la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales.

 

1)      Symbolique des couleurs

·         Le blanc  = victoire, pureté

·         Rouge = meurtre, violence, sang des martyrs

·         Noir = mort, impiété

·         Verdâtre = maladie

 

-      Soleil noir

Ap6 [12] Et ma vision se poursuivit. Lorsqu'il ouvrit le sixième sceau, alors il se fit un violent tremblement de terre, et le soleil devint noir comme une étoffe de crin, et la lune devint tout entière comme du sang,

 

-      Les 4 chevaux (et leur cavalier) de robes différentes  Ap 6,1-8   

·         Blanche : la conquête

·         Rouge feu : le conflit sanglant

·         Noire : la famine

·         Verdâtre ou blême : la mort ou la peste

[2] Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore.

[3] Lorsqu'il ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le deuxième Vivant crier : "Viens !"

[4] Alors surgit un autre cheval, rouge-feu ; celui qui le montait, on lui donna de bannir la paix hors de la terre, et de faire que l'on s'entr'égorgeât ; on lui donna une grande épée.

[5] Lorsqu'il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième Vivant crier : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la main une balance,

[6] et j'entendis comme une voix, du milieu des quatre Vivants, qui disait : "Un litre de blé pour un denier, trois litres d'orge pour un denier ! Quant à l'huile et au vin, ne les gâche pas !"

[7] Lorsqu'il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis le cri du quatrième Vivant : "Viens !"

[8] Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval verdâtre ; celui qui le montait, on le nomme : la Mort ; et l'Hadès le suivait. Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l'épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre.

cf Za 1,8 ; 6,2-3

[8] J'eus une vision pendant la nuit. Voici : Un homme montant un cheval roux se tenait parmi les myrtes qui ont leurs racines dans la profondeur ; derrière lui, des chevaux roux, alezans, et blancs.

[2] Au premier char, il y avait des chevaux roux ; au deuxième char, des chevaux noirs ;

[3] au troisième char, des chevaux blancs et au quatrième char, des chevaux pie vigoureux.

 

Mais le sens d’une couleur peut changer suivant ce qu’elle qualifie :

-      Vêtement blanc = victoire

Ap 3,5 [5] Le vainqueur sera donc revêtu de blanc

 par purification :

Ap 7,14  ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.

-      Caillou blanc = pureté

Ap 2,17 je lui donnerai aussi un caillou blanc,

-      Cheveux blancs = longévité voire éternité

Ap 1[14] Sa tête, avec ses cheveux blancs, est comme de la laine blanche, comme de la neige, ses yeux comme une flamme ardente,

Longévité pouvant être associée à la notion de sagesse

2Ma 6 ,23 de l'autorité de sa vieillesse et de ses vénérables cheveux blanc

Ou au contraire signe des jours écourtés par l’épreuve

Gn 42,38 S'il lui arrivait malheur dans le voyage que vous allez entreprendre, vous feriez descendre dans l'affliction mes cheveux blancs au shéol."

Os 7[9] Des étrangers dévorent sa vigueur, et lui ne le sait pas ! Même des cheveux blancs parsèment sa tête, et lui ne le sait pas !

 

2)      Images symboliques

 

·         Les pierres précieuses 

 

l’éphod du grand Prêtre

Ex 28[21] Les pierres correspondront aux noms des fils d'Israël, elles seront douze comme leurs noms ; elles seront gravées comme un sceau, chacune à son nom puisqu'il y a douze tribus.

ó les 12 tribus d’Israël

                Les 12 assises des remparts de la Jérusalem céleste

Ap21 [19] Les assises des remparts de la cité s'ornaient de pierres précieuses de toute sorte. La première assise était de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de chalcédoine, la quatrième d'émeraude,

[20] la cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d'hyacinthe, la douzième d'améthyste.

ó   le nouvel Israël, les 12 apôtres…

Mais certains ont des explication plus alambiquées :

« Si on tient compte de la relation dans laquelle l’astronomie antique mettait les douze pierres précieuses mentionnées dans Apocalypse 21 avec les 12 signes du zodiaques des monuments égyptiens et arabes  (Philon et Josèphe…), on constate que les pierres précieuses y sont énumérées exactement dans l’ordre inverse des constellations que parcourt le mouvement apparent du soleil d’Est en Ouest. On doit donc en conclure que l’auteur de l’apocalypse désolidarise la Cité sainte des superstitions de son temps sur les cités consacrées aux Dieux. »

Charles, révélation, ICC, II,pp,167SS

·         Corne = puissance

·         Cheveux blancs = éternité (et non pas la vieillesse)

·         Longue robe = souvent, la dignité sacerdotale

·         Ceinture en or = pouvoir royal

·         Le vin, le raisin  = la colère et non pas la passion comme dans l’évangile johannique

·         L’agneau = Jésus

 

·         Trône = la royauté ou l’Esprit Saint

·         Cité sainte :  cube p 54 n170  Ap21.16 = le paradis renouvelé car le jardin a fait place à un lieu civilisé

·         Babylone = Rome  le pouvoir corrompu

·         Fleuve = vie

·         Arbre de vie = éternité

 

1)      Application concrète : Ap 12

Chant :

NT 10 (Ap 11, 17-18 ; 12, 10b-12b) Voici le règne de notre Dieu (La 7 ème trompette)

R/ Nous te rendons grâce, ô notre Dieu !

 

 A toi, nous rendons grâce, +

 Seigneur, Dieu de l'univers, * 

 toi qui es, toi qui étais ! 

 

 Tu as saisi ta grande puissance 

 et pris possession de ton règne. 

 

 Les peuples s'étaient mis en colère, +

 alors, ta colère est venue * 

 et le temps du jugement pour les morts, 

 

 le temps de récompenser tes serviteurs,

 les saints, les prophètes, * 

 ceux qui craignent ton nom,

 les petits et les grands. 

 

 Maintenant voici le salut +

 et le règne et la puissance de notre Dieu * 

 voici le pouvoir de son Christ ! 

 

 L'accusateur de nos frères est rejeté, * 

 lui qui les accusait, jour et nuit,

 devant notre Dieu. 

 

 Ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau, +

 par la parole dont ils furent les témoins, * 

 renonçant à l'amour d'eux-mêmes,

 jusqu'à mourir. 

 

 Soyez donc dans la joie, * 

 cieux,

 et vous, habitants des cieux ! 

 

[Apocalypse 12]

[1] Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.

[2] Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement.

[3] Alors un autre signe apparut dans le ciel : C'était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes.

[4] Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance.

[5] Elle mit au monde un fils, un enfant mâle ; c'est lui qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône.

[6] Alors la femme s'enfuit au désert, où Dieu lui a fait préparer une place, pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.

[7] Il y eut alors un combat dans le ciel : Michaël et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon lui aussi combattait avec ses anges,

[8] mais il n'eut pas le dessus : il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel.

[9] Il fut précipité, le grand dragon, l'antique serpent, celui qu'on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier, il fut précipité sur la terre et ses anges avec lui.

[10] Et j'entendis une voix forte qui, dans le ciel, disait : Voici le temps du salut, de la puissance et du Règne de notre Dieu, et de l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu, jour et nuit.

[11] Mais eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'agneau et par la parole dont ils ont rendu témoignage : Ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.

[12] C'est pourquoi soyez dans la joie, vous les cieux et vous qui y avez votre demeure ! Malheur à vous, la terre et la mer, car le diable est descendu vers vous, emporté de fureur, sachant que peu de temps lui reste.

[13] Quand le dragon se vit précipité sur la terre, il se lança à la poursuite de la femme qui avait mis au monde l'enfant mâle.

[14] Mais les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert, au lieu qui lui est réservé pour y être nourrie, loin du serpent, un temps, des temps et la moitié d'un temps.

[15] Alors le serpent vomit comme un fleuve d'eau derrière la femme pour la faire emporter par les flots.

[16] Mais la terre vint au secours de la femme : la terre s'ouvrit et engloutit le fleuve vomi par le dragon.

[17] Dans sa fureur contre la femme, le dragon porta le combat contre le reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus.

[18] Puis il se posta sur le sable de la mer.

 

[1] Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.

[2] Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement.

Qui est cette femme ?

 

 

3 grandes interprétations possibles:

      ecclésiologique

      mariale

      tropologique

Interprétation ecclésiologique: la femme c’est l’Église

Mais quelle Église et à quel moment ?

 

Vision historique:

         - l’Église des origines

         - l’Église de la fin des temps   

                  hystérologie : la victoire précède le combat)

 

Vision mystique:

         - l’Église de tous les temps

 

Interprétation mariale: la femme, c’est Marie

 

Vision historique:

         - accouchement de Jésus par Marie

 

Interprétation tropologique: la femme, c’est l’âme humaine

+ Interprétation gnostique: la femme, c’est Sophia

 

[1] Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.

[2] Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement.

 

[1] Un grand signe apparut dans le ciel

      Allusion possible à Is 7,14

[14] Aussi bien le Seigneur vous donnera-t-il lui-même un signe : Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel.

 

Cependant en Ap 12 le signe n’est plus l’enfant mais la femme & la jeune femme ou vierge ne l’est plus…

 

      7 signes ( shmeion  )  dans l’Apocalypse :

      3 au singulier : contexte exodal   cf Ps 74,13

         Ap 15,1 Et je vis dans le ciel un autre signe, grand et merveilleux : Sept anges tenaient sept fléaux, les derniers, car en eux s'accomplit la colère de Dieu. [2] Et je vis comme une mer de cristal mêlée de feu. Debout sur la mer de cristal, les vainqueurs de la bête, de son image et du chiffre de son nom tenaient les harpes de Dieu.

[3] Ils chantaient le cantique de Moïse

      4 aux pluriels et traduits par « prodiges »:

         ce sont des signes de la bête…

Ap 13,13 Elle accomplit de grands prodiges, jusqu'à faire descendre du ciel, aux yeux de tous, un feu sur la terre.

13,14; 16,14; 19,20

Le côté démoniaque imite toujours le divin en essayant de le surpasser…

 

Le soleil et la lune

      Le soleil = la divinité, la perfection

      La lune = ce qui est changeant

 

- L’Eglise est sainte et libérée des contingences mondaines

-        Marie, a été couverte de l’ombre de l’Esprit et préservée de tous péchés

-        L’âme humaine est à l’image de Dieu, capable de maîtriser les passions

 

NB : Méthode d’Olympe développe à propos de la lune, liée dans l’Antiquité à l’élément humide, une symbolique positive: ses phases évoquent le renouveau et l’humidité qu’elle véhicule l’eau du baptême.

 

sur la tête une couronne de douze étoiles

 

* La couronne représente l’autorité, il est précisé qu’elle est sur la tête mais pouvait-il en être autrement?

 

-        l’autorité de l’Église repose sur sa tête : le Christ?, la magistère?

-        thème du couronnement de Marie

-         la raison principe de l’âme: gouvernement de l’intelligence de l’âme

 

Douze étoiles

-         Nouvel Israël

-         12 signes zodiacaux : symbole de la connaissance

-         10+2 commandements qui dirigent l’âme

[2] Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l'enfantement.

- c’est dans la douleur que l’Église enfante de nouveaux enfants

- Marie, selon les anciens, avait accouché sans douleur

mais certains y ont lus une douleur mystique, celle du rejet par son peuple… il s’agirait donc là d’une métalepse      

 

 

Lecture ecclesio-mariale:

         cf Louis-Marie Grignion de Montfort

 « Nul ne naît à Dieu si la Vierge ne l'engendre en lui »

 

-         c’est dans la douleur que l’âme se libère des passions pour accoucher du bien

Reprise de l’image biblique traditionnelle pour décrire le peuple de Dieu

-         Mi 4,10 Tords-toi de douleur et hurle, fille de Sion, comme la femme qui enfante

 

 

[3] Alors un autre signe apparut dans le ciel : C'était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes.

[4] Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance.

 

Ce dragon, c’est Satan, c’est le mal +/- incarné ou personnifié

Rouge car homicide comme le cheval de guerre en Ap 6,4

 

La bête d’Ap 13,1 a également 7 têtes, ainsi que la monture de la grande prostituée en Ap 17,3.

=> Imitation de la divinité en terme de pouvoir

      Historiquement :

-        Pharaon

-        Hérode cherchant à tuer l’enfant Jésus

-        Rome: 7 têtes = 7 collines de Rome / 10 cornes = 10 rois

 ( ce qui entraine des calculs compliqués de rois pour arriver à la persécution de Dioclétien… mais cette lecture est à réserver pour la bête d’Ap 13)

 

      spirituellement:

-        Les 7 têtes sont les 7 vices principaux

-        Les 10 cornes étant l’antithèse du Décalogue

-         

Les 7 diadèmes fusionnent les deux images précédentes : pouvoir et royauté

      En contexte polémique anti-ecclésial

         - donatiste Tyconius

« c’est dans le ciel que le dragon est apparu, c’est-à-dire dans l’Église »

 

[4] Sa queue, qui balayait le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre.

 

* La queue = la surprise, « par derrière »

 

      Récit de la chute des anges

      allusion au martyre ou à la trahison de certains des croyants   cf Da 8, 10.24 (persécution d’Antiochus Epiphane)

      Passage de la vertu au vice

 

[5] Elle mit au monde un fils, un enfant mâle ; c'est lui qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône.

[6] Alors la femme s'enfuit au désert, où Dieu lui a fait préparer une place, pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.

 

un fils, (un enfant) mâle = tautologie

      Le Fils éternel c’est fait homme

      Les enfants nés de l’Eglise sont pleins de force virile (concept plus paulinien que johannique)

      Le bien engendre la vertu

Mais l’allusion au Ps 2,9 ne laisse aucun doute sur l’allusion messianique

" Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré. [8] Demande-moi, et je te donne les nations comme patrimoine, en propriété les extrémités de la terre. [9] Tu les écraseras avec un sceptre de fer, et, comme un vase de potier, tu les mettras en pièces. "

 

Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône.

 

      De la nativité à l’ascension: de l’incarnation à l’exaltation; résumé de l’histoire du salut en JC

- La victoire précède ici le combat: hystérologie

      Entrée dans la gloire de Dieu pour les nouveaux baptisés

 

[6] Alors la femme s'enfuit au désert, où Dieu lui a fait préparer une place, pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.

 

      Désert ó protection et tentation

Allusion au temps dans le désert après la sortie d’Egypte

La nourriture faisant référence à la manne

      1260 jours:

-        lecture « fondamentaliste & historicisante » : les 3 ans et demi de la prédication de Jésus

-        Double signe de la protection et des menaces

 

(combat entre Michael et le dragon au ciel)

 

[13] Quand le dragon se vit précipité sur la terre, il se lança à la poursuite de la femme qui avait mis au monde l'enfant mâle. [14] Mais les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert, au lieu qui lui est réservé pour y être nourrie, loin du serpent, un temps, des temps et la moitié d'un temps.

[15] Alors le serpent vomit comme un fleuve d'eau derrière la femme pour la faire emporter par les flots.

[16] Mais la terre vint au secours de la femme : la terre s'ouvrit et engloutit le fleuve vomi par le dragon.

[17] Dans sa fureur contre la femme, le dragon porta le combat contre le reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus.

[18] Puis il se posta sur le sable de la mer.

 

[13] Quand le dragon se vit précipité sur la terre, il se lança à la poursuite de la femme qui avait mis au monde l'enfant mâle.

 

Bien que vaincu et ne pouvant s’en prendre directement à Dieu,

Satan continue le combat en s’attaquant à l’Église.

 

Attention : historiquement il n’y aurait pas eu de persécutions générales sous Néron en 64…

 

[14] Mais les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert, au lieu qui lui est réservé pour y être nourrie, loin du serpent, un temps, des temps et la moitié d'un temps.

 

Allusion claire à l’Exode:

Ex 19,4 Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Égypte, comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et vous ai fait arriver jusqu'à moi.

 

      Les 2 ailes du grand aigle

-        les deux Testaments

-        La charité qui résume en soi l’amour de Dieu et l’amour du prochain

      3 temps ½

-        Une durée indéfinie pour des temps indéfinis: protection et menaces

-        Lecture historicisante:

De la révolte juive sous Néron en 67 à la destruction du Temple en 70…

 

S’ouvre alors une période de paix de 1000 ans pour l’Église i.e. jusqu’à l’avènement de de la tyrannie papale de Grégoire VII (1073-1085)     lecture réformée polémiste

 

 

[15] Alors le serpent vomit comme un fleuve d'eau derrière la femme pour la faire emporter par les flots.

[16] Mais la terre vint au secours de la femme : la terre s'ouvrit et engloutit le fleuve vomi par le dragon.

[17] Dans sa fureur contre la femme, le dragon porta le combat contre le reste de sa descendance, ceux qui observent les commandements de Dieu et gardent le témoignage de Jésus.

 

L’Église en tant que telle étant hors d’atteinte, le combat se porte contre ses membres.

 

         Allusion probable au châtiment de Coré en Nb 16,30s

(contexte exodal…)

 

 

[18] Puis il se posta sur le sable de la mer.

//   inclusion

                   Le dragon se posta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance.

Lecture spirituelle & ecclesiale:

La posture du diable témoigne de son obstination.

Le combat contre le mal n’est pas fini.

Lecture historicisante:

Après son échec, le dragon attend la bête venant de la mer en Ap 13.

Ayant échoué contre Jésus en Israël, le diable attend d’au-delà de la mer méditerranée i.e. de Rome, de l’aide dans son combat contre les chrétiens.

 

Lecture tropologique:

La mer symbolisant la mort, l’ultime épreuve de chacun face au mal à lieu au moment de mourir.

 

 

 

Conclusion :

Un symbole ou une image est rarement parlant en soi.

Il n’a généralement de sens que relativement à un contexte, une culture, une histoire.

Il n’a de sens que s’il fait sens pour celui qui le reçoit et peut faire sens différemment selon qui le reçoit voire même prendre des sens différents pour une même personne à tel ou tel moment de sa vie.

Riche de nombreux symbole, le livre de l’Apocalypse, de Révélation de JC faite à Jean, devient Révélation de JC pour chacun d’entre nous de manière différenciée dans la mesure ou il prend sens pour nous, pour nos vies.

Certes le sens que nous allons lui donner, ou donner à tel ou tel passage, ne sera peut-être pas conforme à la vision de Jean, mais ce sens sera juste cependant s’il nous aide à grandir dans la foi, dans l’amour de Dieu, dans l’amour de l’Eglise, dans l’amour du prochain.

C’est l’amour qui reste au final le seul vrai critère de discernement.

1o13 [1] Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges, s'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante.

[2] Quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et de toute la connaissance, quand j'aurais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien.

 

Pour mes signets d’ordination j’avais retenu cette parole de l’Apocalypse :

Ap,21,6-7  Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source d'eau vive, gratuitement. [7] Le vainqueur recevra cet héritage, et je serai son Dieu et lui sera mon fils.

 

NT 12 (Ap 19, 1-2.5-7) Gloire à notre Dieu (Chant de trompettes au ciel)

 

 Alléluia !

 

 Le salut, la puissance,

 la gloire à notre Dieu, 

 Alléluia !

 Ils sont justes, ils sont vrais

 ses jugements. 

 Alléluia !

 

 Célébrez notre Dieu,

 serviteurs du Seigneur 

 Alléluia !

 vous tous qui le craignez,

 les petits et les grands. 

 Alléluia !

 

 Il règne, le Seigneur,

 notre Dieu tout-puissant 

 Alléluia !

 Exultons, crions de joie,

 et rendons-lui la gloire ! 

 Alléluia !

 

 Car elles sont venues

 les Noces de l'Agneau, 

 Alléluia !

 Et pour lui son épouse

 a revêtu sa parure. 

 Alléluia !