Mardi 30 juin 2009 : Mt 8,23-27

Jésus commande même les vents et la mer et ils lui obéissent.

Qu’est ce que cela nous dit de Jésus ?

Qu’est-ce que cela nous dire de la nature ?

 

Même si nous ne savons pas le quand et le comment, nous croyons que Dieu est Créateur. Dieu est maître du monde : il a créé le monde, c’est lui qui le maintient, et c’est en lui qu’il aura sa fin.

Quelque soit la « réalité historique » de l’évènement décrit aujourd’hui par l’Evangile, Jésus commandant aux éléments, le sens en est clair : Jésus est le Verbe de Dieu incarné. Le Verbe par lequel Dieu a créé le monde. Jésus est Dieu, Dieu fait homme.

Obéissants à Jésus, les vents et la mer obéissent à Dieu mais aussi l’homme-Dieu Jésus. A travers Jésus, Dieu fait homme, est manifesté le fait que la nature est au service de l’homme !

Le monde a été créé pour l’homme et lui a été donné, lui a été confié :

Gn 1 [27] Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. [28] Dieu les bénit et Dieu leur dit : " Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ! "

Si l’homme a le devoir de protéger et de préserver la nature, ce n’est pas tant parce qu’elle est belle « Dieu vit que cela était beau » ; mais surtout parce que tel est son intérêt. Tout désordre écologique finit par être néfaste pour l’homme.

Nous n’avons pas à survaloriser la nature pour elle-même. Nous devons la préserver pour l’être humain pour lequel elle a été créée. La véritable écologie chrétienne n’est pas centrée sur la nature mais sur l’homme.

Car comme le dit Jésus : Lc 12,7 ; Mt 10,31  « vous valez mieux que tous les moineaux. ».

Un seul humain vaut mieux que tous les moineaux de la terre. Mais il est de l’interêt de l’ensemble des humains que ne disparaissent pas l’ensemble des moineaux de la terre, ni n’importe quelle espèce d’ailleurs.

Laisser détruire le monde serait couper la branche sur laquelle nous sommes assis.

 

Dieu a créé le monde pour nous, êtres humains et il nous l’a confié.

Il est de notre intérêt de le préserver, voire même de l’améliorer, de le rendre encore plus beau car c’est notre intérêt. L’économie du salut passe par l’écologie véritable, celle centrée sur l’homme, celle orientée vers Dieu.