Une femme toucha la frange du vêtement de Jésus et fut guéri.

Evénement étrange où le miracle ressemble à une diffusion d’énergie de manière mécanique ou même magique.

Nous savons qu’il a existé et qu’il existe encore aujourd’hui des thaumaturges = des guérisseurs.

Ceux-ci sont capables de guérir selon leur don particulier telle ou telle maladie voire plusieurs.

Ils agissent généralement par le toucher

et même parait-il, mais j’exprime ici des réserves, pour certains à distance via une photo ou autre.

Mais toujours semble-t-il de manière consciente et volontaire de la part du guériseur.

Or ici, Jésus semble si plein d’energie qu’il en déborde comme de manière incontrolée. Il suffit de le toucher, de toucher la frange de son vêtement pour être guéri.

Il est comme une flamme qui ne peut que brûler qui la touche.

Les dons thaumaturgiques sont  la plupart du temps transmissibles, héréditaires de manière non génétique.

Jésus lui aussi semble transmettre ses dons à ses amis.

Mais il y a une différence : les successeurs de Jésus reçoivent des pouvoirs plus grands que ceux de Jésus !

Ac 5,15 on allait jusqu'à transporter les malades dans les rues et les déposer là sur des lits et des grabats, afin que tout au moins l'ombre de Pierre, à son passage, couvrît l'un d'eux.

Pas besoins de toucher Pierre, passer dans son ombre suffit.

On n’est manifestement plus dans le simple domaine de la thaumaturgie mais dans l’ordre du miracle !

Là où Jésus voilait sa divinité

Ses amis la révèlent.

Pierre irradie de la gloire de Jésus.

Et nous, irradions-nous de la gloire de Dieu ?

A notre époque matérialiste et scientifique, par respect pour la liberté de nos frères,

 il ne s’agit sans doute plus de faire des guérisons ou des miracles manifestes.

Mais comme le dit Paul  « Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. » 1Co 13,2

Avons-nous cette charité, irradions-nous de l’amour de Dieu ?