RCF : Les clefs de l’Evangile
2ème TO : mardi 17 janvier 2012
Dura lex sed lex
« le sabbat a été fait
pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat »
Les lois sont faites pour les
hommes et non pas les hommes pour les lois.
Ce qui ne veut pas dire que les
lois soient mauvaises ou que nous puissions comme humains les modifier ou les
inventer toutes à notre convenance.
Les lois sont faites pour
l’homme i.e. pour les biens des humains et il n’y a pas lieu de les remettre en
question tant que ce bien existe.
Or, parfois, au nom même de
la liberté offerte en Christ : « C'est pour que nous soyons vraiment libres que Christ nous a
libérés. » Ga 5,1
On en vient
– revient constamment – dans les travers dejà dénoncés par Paul et puisque « tout
est permis » 1Co10,23
à choisir d’aménager les lois à notre guise, en particulier les lois morales.
Le Jour du Seigneur cf Ex20,8:
soldé
Le « Tu ne tueras pas » Ex 20,13 : avorté
Le « Tu ne commetras pas
l’adultère »
Ex20,14 : trompé avant ou après divorce
« Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une
femme. » Lv
18,22 : perverti jusqu’à revendiquer reconnaissance et droits
etc
or ces lois
sont faites pour l’homme, pour notre bien ! car « tout n’est pas
profitable » 1Co10,23 !
il y a des
comportements qui avilissent l’homme, qui l’asservissent et le détruisent. Les
lois morales/divines sont des garde-fous preservatifs au péché ; elles
tiennent du principe de précaution, du ‘mieux vaut prévenir que guérir ».
L’homme
n’est pas fait pour le sabbat, pour les lois, mais il est en partie fait par
les lois.
Une société
qui voudrait se donner à elle-même ses lois y compris morales,
démocratiquement, selon l’humeur de la majorité, serait une société qui tendrait
à vouloir définir elle-même ce qu’est un homme, un humain, au risque à terme de
nier cette humanité à ceux qui ne correspondront pas à cette image idéelle
qu’elle veut se donner d’elle-même.
Seul le « Fils
de l’homme » i.e.
Dieu est maître même du sabbat !